Ce bateau-phare de la nuit parisienne balance tous les soirs jusqu'au petit matin des beats underground hip-hop, rock, électro, dancehall, house, minimale, techno, drum’n’bass, jungle et dubstep à des oreilles averties. Sur le pont la vue est fantastique. Au resto, le chef dans sa cuisine ouverte sur la salle concocte des plats du terroir. On salive devant un carré d’agneau en croûte d’herbe, palet de polenta et parmesan à 18 euros. De juin à septembre, on vient admirer le coucher du soleil vautré sur une chaise longue de la plage aménagée sur le quai avec du sable et des plantes vertes, et on partage avec ses potes une assiette de charcutaille aveyronnaise, des brochettes ou des tapas accompagnés d’une bière fraiche.
Comme chaque année, le Batofar installe sa plage éphémère de mai à septembre sur ses quais devant le bateau. « Life is a beach », surtout quand on est coincé à Paris tout l'été, mais grâce à ce havre de paix connu des initiés, plus besoin d'aller s'entasser à Paris Plage pour se croire en vacances. La paillote éphémère de 300 m2 s'est refait une beauté cette année, totalement repensée par l’architecte Sophie Nicolas et étoffée de nouvelles animations.
Un comptoir linéaire de 11 mètres en acier laqué noir a été posé sur le quai pour que tout le monde puisse s'y accouder les soirs d'affluence. La terrasse est en bambou, équipée de 130 places assises, entre les fauteuils design Qui est Paul et les transats. Et évidemment, il y a aussi des parasols pour les palichons que nous sommes, nous Parisiens.