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  1. 'Big Boss' (1971) (Combat dans l'usine)
    Combat dans l'usine

    Sorti en 1971, ‘Big Boss’ est le film par lequel Bruce Lee se fait connaître du grand public international, après quelques apparitions remarquées dans des séries américaines. L’histoire, qu’il coscénarise sans être crédité (ce qui entraînera de lourdes tensions avec le réalisateur Lo Wei), est celle d’un immigré chinois en Thaïlande, qui se rend peu à peu compte que l’usine pour laquelle il travaille sert de façade à des trafiquants de drogue – qui n’hésitent pas à supprimer les employés trop sourcilleux. Impeccablement chorégraphiée, cette scène montre une bonne douzaine d’opposants ayant le malheur de vouloir s'attaquer au petit dragon. Qui leur réserve une bonne raclée. On remarquera d’ailleurs que la scène est loin d’être dénuée d’humour... Presque du Tex Avery, par moments...

     


  2. 'Big Boss' (1971) (Scène finale)
    Scène finale

    Les cow-boys cramaient leurs cigarillos avant les duels ; Bruce Lee, lui, mange des chips ! D'une décontraction absolue, il s'apprête ici, sur fond de gros funk seventies, à éliminer un baron de la pègre (le « big boss » du titre et des trafiquants de drogue de la scène précédente) après avoir mis hors d'état de nuire ses hommes de main – sans cesser de grignoter ses chips, d'ailleurs. Mémorable pour son mélange de violence sanglante et de second degré, cette scène, qui clôt le film, est également restée dans les mémoires pour ses ultimes minutes, qui figure une mise à mort pour le moins artisanale... Comment dit-on « manu militari » en cantonais, au fait ?

     

  3. 'La Fureur de vaincre' (1972) (Scène du dojo)
    Scène du dojo

    Les aficionados de Tarantino reconnaîtront ici sans peine une scène reprise allègrement par le réalisateur cinéphile dans une des principales séquences de son 'Kill Bill vol. 1'. Centrale, cette scène de 'La Fureur de vaincre' est aussi l'une de celles où le public découvre son impressionnante maîtrise du nunchaku – malgré quelques faux raccords plutôt rigolos au niveau de la réalisation, notamment à 4'12" de l'extrait ci-dessous. A noter enfin qu'il s'agit ici d'une version française, et que Bruce Lee n'eut pas moins de trois doubleurs pour sa filmographie qui ne comporte pourtant que cinq films : Philippe Ogouz (également voix française de Dustin Hoffman ou John Travolta), Pierre Murat (directeur du théâtre Edouard VII et doubleur de Woody Allen, Bill Murray et Al Pacino) et Pierre Tessier, qu'on entend ici.

     

  4. 'La Fureur de vaincre' (1972) (Scènes finales)
    Scènes finales

    Avec ce deuxième film ayant Bruce Lee pour star – et à nouveau réalisé par Lo Wei –, on commence à comprendre la structure des intrigues : des combats à plusieurs, puis une scène finale d'anthologie en un contre un. Classique. Un peu comme dans un jeu vidéo, en fait. Ici, le petit dragon chinois affronte un truand russe (dont la moustache en fer à cheval nous rappelle celle de Gaspar Noé) puis un maître du sabre japonais, dont la cascade finale – à travers la fenêtre – fut réalisée par un jeune étudiant en arts martiaux de l'époque : un certain Jackie Chan.

     

  5. 'La Fureur du dragon' (1972) (Street fighter)
    Street fighter

    Passant derrière la caméra pour son troisième film, sans doute resté le plus célèbre, Bruce Lee délocalise son action en Italie, pour y affronter un gang de mafieux. Bon, on repassera pour l'originalité du scénario, mais cela lui permet tout de même de se livrer à une démonstration de nunchaku assez bluffante, et surtout d'approfondir son personnage de petit dragon pince-sans-rire.

     

  6. 'La Fureur du dragon' (1972) (Scène finale)
    Scène finale

    Sans doute la scène la plus culte de Bruce Lee : la séquence finale de 'La Fureur du dragon', où il affronte Chuck Norris (qui fut son élève) et se livre à une séance d'épilation inattendue et particulièrement efficace, à 2'30" de l'extrait ci-dessous. Mythique.

     

  7. 'Opération dragon' (1973) (Au tournoi d'arts martiaux)
    Au tournoi d'arts martiaux

    Dernier long métrage tourné par Bruce Lee avant sa mort le 20 juillet 1973, 'Opération dragon' est aussi le premier film à bénéficier d'une coproduction sino-américaine. D'où la simplicité de son intrigue (un tournoi d'arts martiaux auquel se mêle une vengeance personnelle), qui sert essentiellement de démonstration aux arts de combat. D'ailleurs, en termes de réalisation, la séquence suivante témoigne de quelques ralentis bien vintage !

     

  8. 'Opération dragon' (1973) (La galerie des glaces)
    La galerie des glaces

    Faut-il voir ici un hommage à Orson Welles et à sa fameuse séquence de la galerie des glaces, dans 'La Dame de Shanghaï' ? Toujours est-il que la scène finale d''Opération dragon' reste l'une des plus originales, en termes de décors, de la filmographie de Bruce Lee, qui s'y oppose à un méchant à mi-chemin entre Wolverine et le Blofeld de James Bond. De là à parler de post-modernisme et de mise en abyme...

     


  9. 'Le Jeu de la mort' (1978) (Le maître du nunchaku)
    Le maître du nunchaku

    Seule une quarantaine de minutes du 'Jeu de la mort' fut tournée par Bruce Lee, qui s'en détourna pour se lancer dans 'Opération dragon'. Achevé en 1978, soit cinq ans après sa mort, le film est largement constitué d'anciens rushes, venus s'ajouter à ces quelques séquences originales, dans lesquelles le petit dragon affronte un adversaire à chaque étage d'une pagode – qui, au final, prend quand même assez cher. Ici, Bruce Lee rivalise dans l'art du nunchaku avec Dan Inosanto, l'un de ses élèves, auquel il enseigna son style personnel d'art martial : le jeet kune do. Niveau stylisme, on remarque sa célèbre combinaison jaune, notamment reprise par ce sampler de Tarantino dans 'Kill Bill'.

     

  10. 'Le Jeu de la mort' (1978) (Scène finale, David contre Goliath)
    Scène finale, David contre Goliath

    Enfin, une scène délirante, où le petit dragon se cogne aux 2m20 du basketteur Kareem Abdul-Jabbar. Variation typiquement seventies sur David et Goliath, cette séquence, qui clôt 'Le Jeu de la mort', reste certainement notre préférée par sa grandiloquence un peu folle, son aspect mythique... et l'inquiétante musique de John Barry.

     

  11. Bonus • Bruce lit (Interviews)
    Interviews

    Pour finir, en bonus, ces quelques extraits d'interviews de Bruce Lee qui, outre sa souplesse, son humour et ses muscles, était aussi un grand lecteur de philosophie - il écrivit d'ailleurs quelques recueils de ses pensées, parmi lesquels un 'Tao of Jeet Kune Do'. Dont voici un joli petit florilège, de vive voix !

     


Films à voir : Bruce Lee en dix scènes cultes

Notre hommage musclé au petit dragon, disparu il y a tout juste 40 ans

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