Recevez Time Out dans votre boite mail

Recherche

Beverly Club

  • Clubbing
  • Roquette
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
  1. © Beverly Club
  2. © Beverly Club
    © Beverly Club
  3. © Beverly Club
  4. © Beverly Club
    © Beverly Club
Publicité

Time Out dit

3 sur 5 étoiles

Sur le papier, tout était parfait. Un nouveau lieu campait à Paris et proposait tous les condiments pour les noctambules tout terrain : des débuts de soirée bercés de jazz, des cocktails de haut standing, des pizzas de compétition et des fins de soirées aux accents de club hip-hop... Dans la réalité, le Beverly Club, installé dans l’incontournable épicentre nocturne de l’est parisien, oscille entre le (très) bon et le moins bon sur plusieurs points.

Décidé à expérimenter toutes les facettes du lieu, on déambule tôt à Bastille avec notre dégaine patibulaire en costard trois pièces : jean, baskets et casquette vissée sur la tête. Côté déco, le lieu nous séduit avec une déco mi-bourgeoise mi-hippie, faussement seventies, dans laquelle les tapisseries sur les murs côtoient parfaitement un bar des plus classieux. On s'affaisse sur les sièges en cuir super cosy en profitant du double combo pizza (réalisée par Gennaro Nasti) et concerts jazz de haut vol (Al Sanders s'occupe de la programmation tout en s'accordant quelques pauses dans l'un des plus beaux fumoirs de la capitale).

Côté boissons, les cocktails ne feront pas bander les dieux de la mixologie. En cause, une carte certes réalisée par Rafael Arce, adepte des cocktails franchement goûteux, mais dont le surplus de glaçons et de sucre nous laisse un goût un peu amer. Passons ! Là où le bât blesse vraiment, c'est dans sa configuration club à partir d'une heure du matin. Quel gâchis de ne pas avoir opté pour une programmation hip-hop plus pointue. Car bien que le plafond très bas favorise plus une ambiance tournée vers le micro-clubbing house, la sélection ultra-généraliste qui diffuse des daubes FM type Maître Gims entache le plaisir de profiter d'autres tracks résolument plus quali, rnb 90's et hip-hop 2000 en tête. On aurait aimé des sets plus proches du Carmen à son apogée. Un gâchis, certes, mais en partie compensé par une équipe des plus sympas. Malgré tout, le Beverly Club jouit d'un potentiel abyssal. On attend son évolution. 

Houssine Bouchama
Écrit par
Houssine Bouchama

Infos

Adresse
8 bis rue Sedaine
11e
Paris
Transport
Métro : Bréguet-Sabin ou Bastille
Prix
Gratuit
Heures d'ouverture
Du mardi au samedi, de 18h à 6h.
Vous êtes propriétaire de ce commerce ?
Connectez-vous et revendiquez le commerce
Publicité
Vous aimerez aussi
Vous aimerez aussi