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  1. Dans une église

    L'église Saint-Eustache

    Consacrée en 1637, l’église Saint-Eustache illumine le quartier des Halles par son imposante et ravissante architecture. Historiquement fréquentée par la noblesse comme par le peuple, Saint-Eustache fut le lieu de baptême de Molière et vit Louis XIV venir faire sa première communion. Aujourd’hui, elle comprend l’un des plus imposants orgues de France : instrument dont on peut écouter gratuitement la sonorité chaque dimanche à 17h30, avant la messe. Moderne, l’église organise régulièrement des concerts en tous genres : on a pu y écouter Patti Smith ou Camille, tout comme du jazz ou de l’électro lors des 36 heures de Saint-Eustache, dans le cadre de la Fête de la musique.

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  2. Dans une église (2)

    L'église Saint-Merri (ou Saint-Merry)

    Dernière des « filles de Notre-Dame de Paris », l’église gothique (1612) Saint-Merri n’est certainement pas le lieu de culte le plus connu des Parisiens. Coincée entre la place du Châtelet et le Centre Georges Pompidou, Saint-Merri organise chaque samedi à 20h et chaque dimanche à 16h des concerts pour tous, gratuits. Une bonne manière de s’initier à la musique classique avec de jeunes et futurs grands concertistes qui se produisent gratuitement. Plus rarement, Saint-Merri accueille des musiques improvisées (Festival Crak) ou quelques dates du festival Les Femmes s’en Mêlent (avec Julianna Barwick…).

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  3. Dans un hôtel particulier

    Le Carmen

    Les temps ont véritablement changé au 34 rue Duperré. En 1875, dans cet hôtel particulier du sud de Pigalle, Georges Bizet composa (soi-disant) son œuvre lyrique la plus populaire : 'Carmen'. En 2014, terminée la musique romantique : l’électro a remplacé les orchestres de chambre et le Carmen est devenu un haut-lieu du parisianisme hip. Un décor ravissant, dans lequel on verrait bien ce cher Sade s’adonner à quelques exercices de gymnastique - l’endroit fut par ailleurs une maison close au cours au XXe siècle. Encore relativement confidentiel, le Carmen n’offre aucune information sur son site Internet : si vous tenez à être informés des différents concerts, suivez-le sur les réseaux sociaux.

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  4. Dans un garage

    Garage MU

    Une fois par mois environ, au cœur du quartier de la Goutte d’Or, le collectif Mu - qui fêtait en 2013 ses dix ans - organise des concerts de rock ou d’électro. Lieu de création et d’exposition, le Garage Mu invite en résidence de nombreux artistes contemporains, quel que soit leur domaine : arts visuels, sonores, numériques... N’ayant pas à disposition une véritable salle de concert, l’association a décidé d’organiser des événements musicaux dans ses propres locaux, dans des ateliers où en journée, les créateurs coupent du bois et confectionnent leurs œuvres. Un côté artisanal, à la coule, qui ne leur empêche en rien d’accueillir des pointures électro, à l’image des Britanniques de Breton.

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  5. Aux anciennes Pompes Funèbres

    Le Centquatre

    Le royaume de la pompe funèbre. Voilà ce qu’était, jusqu’en 1998, le fameux n°104 de la rue d’Aubervilliers - dont l’entrée se fait désormais au 5 rue Curial -, qui abritait le Service Municipal des Pompes Funèbres (SMFP) créé en 1905. Construit il y a 140 ans, l’imposant bâtiment a ré-ouvert en 2008 ses portes au public et s’impose désormais comme l’un des principaux centres multiculturels parisiens (de la danse au cinéma en passant par les arts culinaires). De fait sa programmation musicale est aussi éclectique que sa politique culturelle, entre baluche, pop musique contemporaine, musique traditionnelle ou chanson française (Florent Marchet, Arthur H…).

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  6. Dans une gare frigorifique

    Les Frigos : Les Voûtes

    Tout Parisien qui se respecte snobe le 13e arrondissement, spécialement du côté de la BnF. Néanmoins, tout Parisien qui se respecte connaît les Frigos, ancienne gare frigorifique où l’on plaçait les produits frais en attente de transfert vers les anciennes Halles. Désormais, le lieu aux allures de gigantesque squat, est la maison de nombreux artistes qui y louent des studios et ateliers… Les Voûtes, créées en 1996 - et bien moins connues -, sont une sorte d’excroissance souterraine des Frigos, sous la rue de Tolbiac. L’association qui y réside s’efforce de sauvegarder et de mettre en valeur ces superbes caves voûtées en organisant des concerts, des expos, et de nombreuses soirées crossover d’un point de vue culturel. A découvrir de toute urgence.

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  7. Dans un vieux théâtre

    Le Théâtre des Bouffes du Nord

    Théâtre au décor brut mais élégant, les Bouffes du Nord sont un bijou du quartier de la Chapelle. Ouvert en 1876, le lieu aura connu de nombreuses déconvenues, enchaînant les fermetures. Trop vieux et trop mal entretenu, il fut laissé à l’abandon en 1952 avant de ré-ouvrir en 1974 - au risque pour le public de recevoir un morceau de plafond sur la tête lors des premières représentations ! Il offre aujourd’hui une grande place à la musique de chambre et vient de célébrer l’an dernier la première édition de son festival consacré aux musiques du monde, Worldstock. On a également pu y écouter Aufgang, groupe d’électro emmené par le pianiste concertiste Francesco Tristano, lors du festival Beyond my Piano.

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  8. Dans un institut culturel

    L'Institut du monde arabe

    Fusion subtile d’influences arabes traditionnelles et d'architecture contemporaine, ce mastodonte des bords de Seine a vu le jour en 1987. Sur l'ensemble de la façade, des fenêtres à volets, inspirées par les moucharabiehs de palais moresques, fonctionnent comme l’ouverture d’un appareil photo, se contractant ou se dilatant selon le degré de lumière qu’elles reçoivent de l’extérieur. Et ce lieu plutôt atypique accueille, en plus d'une librairie et d'un musée, des concerts de musique du monde, essentiellement du Moyen-Orient. Chantres coptes d'Egypte, chant des Khadres soufis, musique de Zanzibar, etc. Une belle manière de voyager le temps d'une soirée.

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  9. Chez un brocanteur

    Robert Mr Smith

    Une improbable boutique dans laquelle rien ne se perd, tout s’achète. La déco, les meubles, les tasses posées sur les tables, tout comme les bijoux et habits de créateurs exposés dans la première salle. Celle du fond accueille de temps à autres des concerts acoustiques. L’endroit, exigu, peut accueillir une formation réduite et quelques dizaines de personnes, on y boit un café (sans amertume) à un euro, un verre de vin à peine plus cher, et l’on découvre des artistes méconnus de la scène parisienne - tous genres confondus - sélectionnés par le couple de « créas » qui tient la baraque. A découvrir.

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  10. Dans les catacombes

    Les catacombes

    3 000 km de réseau de tunnels traversent une grande partie de la ville, et son accès légal et officiel se situe à Denfert-Rochereau dans le 14e. Pendant la Terreur qui a suivi la Révolution, les fosses communes sont arrivées à saturation et les os de 6 millions de personnes ont dû être transférés dans cet ossuaire municipal, qui était à l’origine d’anciennes carrières. Aujourd’hui encore la fascination des Parisiens pour ces galeries sinistres à 20 mètres sous terre est toujours sensible. Les accès non-officiels sont multiples et des fêtes clandestines (free parties) y sont même organisées. Mais de temps à autres, on peut assister à des surprises, comme ce concert du groupe de rap 1995 qui, en collaboration avec Red Bull, a investi les lieux en 2013 pour un live des plus atypiques. Malheureusement, seuls quelques chanceux sont au courant de ces événements...

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    Teddy Morellec
    Teddy Morellec
    Teddy Morellec
  11. Dans une ancienne gare

    La Flèche d'Or

    Faisant face au Mama Shelter, hôtel au design flamboyant, la Flèche d’Or a des allures de vieille gare désaffectée. Cela tombe bien, puisque le bâtiment n’est autre que celui de l’ancienne gare de Charonne, fermée en 1934. Mais l’anecdote va plus loin : savez-vous ce qu’était dans les années 1920 la Flèche d’Or - Loran Deutsch sors de ce corps ? Le nom d’un service de voyage « train + bateau » au départ de Paris Nord et à destination de Londres Victoria. Toute une affaire de rails, quoi. Pas vraiment branchée raï, la salle de concert peut désormais se targuer d’être l’une des plus actives dans le défrichage de futures pointures pop, folk, rock et électro, britanniques ou pas.

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  12. Dans un cirque

    Le Cabaret Sauvage

    Indiscutablement, le Cabaret Sauvage s’impose comme l’une des plus élégantes et chaleureuses scènes parisiennes. Situé en plein parc de la Villette, ce cirque sédentaire, tout en velours et bois ciré, s’est installé en 1997. La programmation y est éclectique, souvent passionnante (du trompettiste jazz Roy Hargrove à PJ Harvey en passant par l’ovni funk George Clinton ou la déesse malienne Fatoumata Diawara). Et il est rare d’assister là-bas à un concert décevant : l’atmosphère, réchauffée par le rouge vif des rideaux et par une architecture enluminée, offre une impression d’intimité entre public et artiste qu’on ne retrouve à peu près nulle part ailleurs. Bref, un must.

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  13. Dans un complexe sportif

    Mains d'Œuvres

    C’est dans l’ancien Centre social et sportif des Usines Valeo, immense constructeur de composants automobiles, que Mains d’Œuvres s’est installé en 2001. A deux pas du marché aux puces de Saint-Ouen, le bâtiment de 4 000 m2 s’impose comme l’un des plus vastes centres multiculturels du nord de Paris. Avec ses salles d’expositions, ses studios de répétition, ses scènes de théâtre et ses salles de concert, l’endroit est un véritable catalyseur de nouveaux talents. Côté programmation musicale, Mains d’Œuvres tient à être le plus éclectique possible dans le répertoire des musiques actuelles, entre rock, pop, électro, ou hip-hop. Un lieu comme il n’en existe pas à Paris : et pour cause, on est dans le 93.

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  14. Dans un ancien cinéma

    Le Zèbre de Belleville

    De 1945 à 1994, on trouvait au 63 boulevard de Belleville un cinéma de quartier : le Nox tout d’abord, puis le Berry. En 1999, après cinq ans de fermeture et quelques tentatives de squat, le Cirque de Paris acquiert les murs du vieux cinoche pour y installer ce qui deviendra en 2002 le plus petit cabaret d’Europe. Aujourd’hui, l’étonnant Zèbre de Belleville propose des dîners-spectacles, des numéros pour enfants mais aussi une large programmation musicale sans têtes d’affiches, et ouverte à tous les styles de musiques actuelles. A vous de fouiller et trouver le concert qui vous conviendra, car si la prog’ n’est pas aussi attractive que celle d’un Café de la Danse, le lieu vaut le détour.

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  15. Dans un restaurant chinois

    Le Chinois

    Non, le Chinois ne fait pas référence à John Cassavetes (‘Murder of a Chinese Bookie’), au gros navet de Robert Clouse, où à n’importe quel film traitant de la mafia avec un truand asiatique, un juif et un italo-américain… L’origine de son nom est bien plus prosaïque que cela : ce nouveau lieu culturel, made in Montreuil, s’est installé dans les locaux d’un ex-restaurant chinois. Avec une programmation dite « sans concession, sans varietoche » (sic), le Chinois, tout en se targuant d’un éclectisme total, a tout de même tendance à s’orienter vers l’indie rock avec de jeunes groupes comme les Velvet Veins, dont on raffole chez Time Out Paris.

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Les salles de concert atypiques

Parce qu'il n'y a pas que la Cigale qui chante

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