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Future London

Londres • Futur technologique

Mark Stevenson, auteur de 'An Optimist's Tour of the Future' ('Voyage dans le futur par un optimiste') estime que les choses ne peuvent qu'aller mieux. Nous lui avons demandé de décrire cinq inventions susceptibles d'améliorer la vie des Londoniens...

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Comme toutes les villes traversées par un fleuve, Londres est exposée à la montée du niveau des eaux, causée par le réchauffement climatique. Mais ne désespérons pas ! La bonne nouvelle, c'est que Klaus Lackner de l'université de Columbia (New York) a imaginé un moyen efficace et économique de chasser le CO2 qui pollue l'air que nos chers voisins Londoniens respirent - et il est maintenant à la recherche de 20 millions de dollars pour financer un prototype. Lackner n'a rien d'un illuminé : son plus grand partisan n'est nul autre que « le grand-père de la géoingénierie  » (science météorologique), Wally Broecker. D'ailleurs, si l'envie vous prend de lui donner un petit coup de pouce (moyennant une donation), il ne vous reste plus qu'à faire un tour (en anglais) sur le site de Columbia. L'entreprise Joule Biotechnologies utilise déjà des bactéries photo-synthétisantes génétiquement modifiées pour assimiler les déchets de CO2, puis les exposer à la lumière solaire afin d'en faire du diesel ou de l'éthanol. D'ici deux petites générations technologiques (c'est-à-dire un peu moins de vingt ans) Londres pourrait donc s'alimenter de biocarburant au bilan carbone neutre : autrement dit, les Anglais sillonneraient la « Grande Enfumée » (du surnom de Londres, the « Big Smoke ») sans faire de grosse fumée. Le boom fulgurant du rapport qualité/prix de l'informatique touche désormais le développement de la médecine et de l'industrie. Et ce grâce aux nanotechnologies qui nous permettent d'analyser la matière de la même manière que l'on appréhenderait des données informatiques. Des techniques semblables pourraient, à terme, révolutionner le dessalement, paliant d'éventuelles pénuries d'eau à Londres. En moyenne par habitant, et à travers le monde, nous nous entretuons moins que jamais. Au Royaume-Uni, seuls 0,0006 % des décès de 2009 étaient attribuables à des agressions - un chiffre qui ne semble nullement refléter l'image, répandue dans les médias, d'une société britannique de plus en plus violente, armée jusqu'aux dents. Si cette tendance s'installe, la London du futur sera donc la Londres la plus sûre de tous les temps. Les grandes sociétés londoniennes finiront enfin par se rendre compte que nous sommes tous dans le même bateau - que nous sommes les gardiens de la planète, et non de simples locataires, en mesure de spolier le bien du proprio. Des études révèlent qu'entre 2000 et 2008, les rapports de grandes entreprises mentionnent dix fois plus de clauses « éthiques » qu'auparavant (on est passé de 3 à 30 %). Eco-hypocrisie ? Peut-être. Mais encourageant malgré tout. Traduit de l'anglais par Tania Brimson
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