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Le Mac-Mahon
  • Salles de cinéma
  • Ternes

Aucun doute là-dessus : le temps s’est arrêté au Mac-Mahon. Derrière sa devanture rétro et sa prestigieuse localisation (à deux pas de la place de l’Etoile), se cache un cinéma exclusivement dédié aux maîtres du septième art. C’est ici qu’il faut venir si l’envie vous prend de revoir une comédie romantique de Franck Capra ou de vous cultiver devant un chef-d’œuvre de Fritz Lang. C’est d’ailleurs le Mac-Mahon que Jean-Luc Godard choisit en 1960 pour une scène de son célèbre A bout de souffle. La pimpante Jean Seberg y emprunte ainsi un fauteuil pour y voir Docteur Korvo. Sachez enfin qu’un mouvement y est né, le mac-mahonisme, regroupant les passionnés du fameux Carré d’as : Walsh, Preminger, Losey et Lang. Un petit peu d’Hollywood près des Champs-Elysées.

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  • Salles de cinéma
  • Faubourg Montmartre

Si les clubbeurs insomniaques aiment venir sur les Grands Boulevards pour se déniaiser au Rex ou au Social Club, les cinéphiles, eux, s’y rendent pour son légendaire Max Linder. Un cinéma imaginé comme un rêve d’enfant par le comédien burlesque et moustachu des années 1920 : Gabriel Leuvielle alias Max Linder. Racheté, détruit, puis rénové, le Max Linder Panorama s’articule aujourd’hui autour d’une unique salle riche de trois espaces : l’orchestre, la mezzanine et le balcon. Au total, 600 fauteuils pour un écran qui s’étend sur 18 mètres. Si la programmation y est, par la force des choses, assez limitée, le Linder n’en est pas moins le théâtre de festivals, de rétrospectives, de nuits thématiques et de prestigieuses avant-premières !

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  • Salles de cinéma
  • Quartier de la Gare

Si son directeur Marin Karmitz se défend bec et ongles de créer lui aussi des multiplexes, le dernier-né des MK2 en présente pourtant bien tous les stigmates : café aux allures de loft, librairie-boutique, kiosque à bonbons. Au pied de la sculpturale Bibliothèque nationale, le MK2 propose un dédale de quatorze salles de projection et une kyrielle de films pour la plupart en VO. Une structure en longueur, une convivialité redessinée et malgré cela, la vraie vedette de ce cinéma n’est pas celle que l’on croit. Regardez donc de plus près ces sièges couleur framboise, conçus par le franco-hongrois Martin Szekely. L’astuce est presque invisible et pourtant… Cet accoudoir qui se relève signe assurément la fin de bien douloureuses contorsions.

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