Nos hôtels préférés pour de bonnes affaires autour de la Défense

Avec cinq adresses parisiennes et une flopée d’hôtels aux quatre coins de l’Hexagone, OKKO réussit le pari délicat de faire fructifier sa chaîne sans tomber dans l’uniforme ou l’impersonnel. Dans son fief de la Défense, le quatre-étoiles parvient même à insuffler un grain de folie à un quartier parfois un peu gris. Dans un décor épuré et moderne aux tons pastel, on peut profiter d’un espace fitness avec sauna et salle de gym, d’une offre de snacks et boissons à volonté (privilégiant les produits durables) dans le “club” commun, et d’une large terrasse qui ne manque pas d’âme. Tomate cerise sur la pizza, l’hôtel possède son propre resto rital, Noccio, dont le décor est aussi soigné que l’assiette. Designé par le studio d’architectes MUR.MUR (Dizen, Gros Bao, Dalia…), l’élégant spot tout en courbes brique et crème fait figure d’ovni dans le quartier – jusqu’à nous donner envie d’aller y bourlinguer !

Toujours fidèle à sa philosophie des implantations hors normes, ce Mama Shelter, mastoc cube brutaliste, se trouve à un jet de téléphone Cisco de la dalle de la Défense, veillant sur la Seine depuis Puteaux. Les habitués de la franchise à succès retrouvent les marqueurs habituels : le baby-foot géant, la déco un peu branque (fauteuil en faux marbre, déluge de néons), l’ambiance délurée qui évoque plus une MJC qu’un hôtel… La chambre, de bonne taille, avec miroirs, moquette astro et tête de lit boisée, offre une vue bien classe sur la ville, la tour Eiffel et la Fondation Vuitton. Alors que le quartier ne déborde pas d’adresses cool à l’heure où les cadres se déchaussent chez eux, le Mama Shelter propose trois restos qui ne désemplissent pas : un diner tout marbre, un sports bar bourré d’écrans et un restaurant en rooftop d’inspiration africano-méditerranéenne.

Opportunément situé rue de l’Abreuvoir, l’hôtel Tribe de la Défense est une oasis de décontraction en plein cœur de l’agitation du quartier. Ici, on se la joue à l’australienne, planche (de charcute) à la main ou mains dans les poches (quand elles ne sont pas occupées à tenir un verre “low alcohol” servi au bar), dans un décor un peu foutraque et bigarré dans les parties communes, qui se recentre sur l’essentiel en chambre. Healthy mais pas trop (vous aurez le choix entre une séance de gym à la salle ou un atelier mixologie au bar), fourmillant de djeuns tapotant sur leur laptop en sirotant un latte, on finirait presque par se croire débarqués dans le vaisseau mère de la start-up nation. A ce prix (dès 100 € la nuit), c’est surtout une très bonne affaire pour déballer ses affaires.

Entre l’auberge de jeunesse, l’hôtel et le lieu de vie “coliving-friendly”, The Social Hub surfe sur cette nouvelle vague d’établissements misant sur la rencontre et le vivre-ensemble. L’idée : dormir, festoyer et choper de nouveaux abonnés sur Instagram ou LinkedIn (c’est comme vous préférez). Si vous avez envie de paix et de discrétion, passez votre chemin. Mais si vous voulez revivre les frasques de vos meilleures (c’est-à-dire les pires) soirées d’intégration, c’est là qu’il faut aller. Polyvalent, ce Social Hub accueille des étudiants sur la longue durée, aussi bien que des visiteurs ponctuels venus de tous horizons. En dehors des chambres (plutôt chouettes et fonctionnelles), on se retrouve à la salle de gym, dans les espaces de coworking ou… à la laverie entre deux machines de slips. On rigole, on rigole, mais l’hôtel possède surtout une longue piscine en terrasse, sertie d’une belle rangée de transats. Et vu le prix (autour de 100 € la nuit), on est prêt à filer notre Snap à n’importe qui pour venir s’y prélasser.