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Du tag au milieu des boutiques

Écrit par
Clotilde Gaillard
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Pour Noël, le centre commercial Beaugrenelle s’est mis à l’heure de Disney. Ainsi, des figurines grandeur nature de héros nouvelle génération (Olaf, Wall-E, Baymax…) sont disséminées aux quatre coins du magasin, des ateliers maquillage et déguisement sont proposés tous les jours aux enfants, des concerts classiques reprenant les plus grands thèmes de dessins animés sont organisés sur une scène ouverte et d’authentiques dessinateurs Disney réalisent sous vos yeux un croquis de votre personnage favori. Mais, ce n’est pas tout ! Mardi 22 décembre, afin d’offrir aux visiteurs un moment aussi magique qu’insolite, ce « mall » du 15e arrondissement a fait venir un graffeur pour qu’il exécute une fresque géante. Un programme plein de promesses. 

Seulement voilà : en lieu et place de la fresque qu’on imaginait murale et gigantesque, on se retrouve avec une simple toile à taille humaine posée sur une estrade installée entre les escalators et les guirlandes lumineuses. Popek y a disposé sa cinquantaine de bombes aérosols et peint, avec des gestes rapides et précis, le portrait de la Reine des neiges (idole des moins de 12 ans et cauchemar musical des parents). Il faut dire que l’artiste, habitué à ce genre de démonstrations dans les lieux publics, n’en est pas à sa première Elsa. Même si, d’ordinaire, « elle s’affiche plutôt sur les murs des chambres d’enfants que les particuliers me demandent de customiser », reconnaît-il.

Beaugrenelle Disney

©C.Gaillard

Autour de ce podium improvisé, à peine plus large qu’une cabine d’essayage, les jeunes badauds s’approchent, tirant par la main des adultes intrigués. Debout ou assis par terre, ils regardent le visage de la princesse apparaître progressivement sous les doigts experts de Popek. A chaque pression, leur curiosité laisse un peu plus la place à une admiration émerveillée. Et ils ne sont pas les seuls : les grands aussi finissent par apprécier la féerie qui se dégage de ce dessin. Car, passée la déception engendrée par l’aspect minimaliste de la fresque, on ne peut nier le talent du graffeur. D’ailleurs, lorsque ce dernier nous avoue qu’il devait être accompagné d’un acolyte mais que, pour des raisons de sécurité, cela ne s’est pas fait, on imagine que le résultat aurait été encore plus spectaculaire. « Quant aux petits, ils auraient été davantage comblés puisqu’avec un animateur supplémentaire, ils auraient pu s’armer de spray sans solvant et prendre part à la création », ajoute Popek.   

En résumé, on salue l’initiative d’un live-painting Disney mais on reste sur notre faim concernant sa concrétisation. Néanmoins, ponctuer sa virée shopping d’une pause arty n’ayant rien de désagréable (bien au contraire !), une nouvelle session de l’événement se tiendra mardi 29 décembre. « Et cette fois, c’est la mascotte emblématique de la firme qui devrait être immortalisée », nous confie Popek. Mais chut, on ne vous a rien dit… 

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