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Le procès de Dark Vador a livré son verdict !

Écrit par
Karim Merikhi
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A deux jours de la sortie en salles du septième épisode la saga 'Star Wars', le sombre Dark Vador devait répondre de ses actes lors d’un procès organisé par la Fédération Francophone de Débat au Grand Rex. L’ex-Jedi risquait gros, très gros. Avec pas moins de trois chefs d’accusation : trahison, génocide à l’encontre de l’étoile de la mort et abus de biens sociaux contre la ligue des Jedi. Le chevalier noir encourait la réclusion à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de quinze ans.

Et dès son entrée dans le box des accusés, le méchant le plus célèbre de l’histoire du cinéma soigne sa réputation avec un joli doigt d’honneur lancé en direction d'un public transformé en sénat galactique pour l'occasion. L'orchestre présent sur scène s'occupe quant à lui de faire monter la température en jouant l’hymne de la saga. Le jugement peut commencer !

Pour le défendre, ni plus ni moins que des stars du barreau : Patrice Spinosi, l’un des avocats les plus puissants du monde d’après le magazine GQ, et le roi de l’acquittement Eric Dupont-Moretti. Dans un style indiscipliné et fougueux, les deux ténors ont défendu le côté obscur de la Force avec nonchalance et brio, à l’image du plaidoyer de celui que l'on surnomme « l'Acquittator » en raison des 120 acquittements qu'il a obtenus. « Je ne connais ni Star Wars, ni "Dark", ni ses parents. Mais il est évident que ce jeune homme s’est simplement trop rattaché à sa mauvaise étoile », lance avec appoint l'avocat qui a aussi plaidé pour Jacques Glassmann, Bernard Tapie ou Yvan Colonna.

Maître Dupont-Moretti alias "Acquittator" en pleine improvisation

A la barre, les protagonistes s'enchaînent au cours d'un procès pour le moins déjanté. Adrien Rivière, le commissaire en charge de l’enquête, dévoilera à l’assemblée des écoutes téléphoniques ainsi que des vidéos « filmées par un cameraman prénommé Lucas, qui filme certes très bien mais dans le désordre. »

Vient ensuite la reconstitution du combat entre Dark Vador et Obi-Wan Kenobi. La bataille bat son plein quand les lasers s’éteignent soudain, si bien qu'on entendra un des avocats de la défense persifler : « Fallait utiliser des Duracel, ça dure plus longtemps... »

La reconstitution du duel entre Dark Vador et Obi-Wan Kenobi

La salle n’en finit plus de rire et c'est loin d'être fini. Arrive alors la Secrétaire d’Etat à la francophonie, qui estime que Dark Vador est aussi responsable du dérèglement climatique : « Vous utilisez depuis bien trop longtemps un sabre laser qui marche au charbon. »

Dark Vador est à ce moment-là mal embarqué, mais c’était sans compter sur l'appel à la barre de son témoin numéro un, le très hospitalier Jawad. Pour défendre Anakin Skywalker, l’hébergeur de Daesh, déguisé en stormtrooper, expliquera qu’il a un jour hébergé l'accusé « simplement pour rendre service » avant de souligner que ce dernier « avait laissé l’appartement dans un état irréprochable ». Un psychologue insiste ensuite sur l’enfance difficile du seigneur sith : « Il ne connaissait pas son père, d’ailleurs sa mère non plus ne connaissait pas le père. C’était une vraie pochtronne. »

Puis le mot de la fin pour un Vador adepte de la fine bouche : « Parce qu’on est jamais mieux servi que par soi-même, je vais tenter de me défendre tout seul car disons-le clairement, je n’ai pas choisi mes défenseurs, il va de soi que je n'aurais jamais choisi ces trois-là. » La foule, tout acquise à la cause d'Anakin est hilare et le verdict sans appel : acquitté ! Les fans peuvent se rassurer, Dark Vador sera finalement bien à l’affiche de 'Star Wars 7'.

Dark Vador exprime son soulagement auprès des médias

Chewbacca Bolt est venu témoigner

Les stormtroopers à la sécurité

Tout le monde se lève pour Vador

Petite pause sandwich

De jeunes padawans qui ne demandent qu'à apprendre

D'autres personnages intergalactiques étaient présents pour témoigner à l'image des frères Bogdanov

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