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On a testé les jeux vidéo du futur au showroom PlayStation VR

Écrit par
Emmanuel Chirache
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Seul dans une cage qui descend au fond de l'océan, vous admirez les raies manta et les méduses en plein ballet aquatique. Soudain, la balade féerique se transforme en cauchemar : un gigantesque requin s'attaque à la cage de fer, arrache un par un les barreaux et laisse un trou béant entre vous et le squale. Dans vos oreilles, une respiration haletante commence à vous stresser. Un pote pas très charitable vous attrape la jambe pour vous faire peur et crie « sors de la cage ! »

Sauf que vous n'êtes pas vraiment là. Si vous sautez, vous risquez davantage de tout casser dans la pièce que de sauver votre peau, car vous testez la démo ultra réaliste du jeu 'Ocean Descent' avec le casque PlayStation VR installé au showroom Sony dans le Marais. Une fois la simulation terminée, difficile de reprendre ses esprits tellement la réalité virtuelle a capté tous vos sens et votre attention. Graphisme impeccable, vision à 360°, casque audio immersif, musique angoissante, tout est sidérant de réalisme. Mais nous ne sommes qu'au début de nos peines. 


« Il y a des gens qui vomissent, d'autres qui rient nerveusement »

Au showroom Sony, beaucoup viennent chercher le grand frisson de l'horreur. La démo du prochain 'Resident Evil' intitulé 'The Kitchen' et le jeu 'Until Dawn : Rush of Blood' sont notamment interdits aux moins de 18 ans. Dans la première, vous ne pouvez rien faire hormis attendre le pire - on vous laisse découvrir ce que c'est. Dans le second, vous dévalez un train fantôme très gore et il faut tirer sur tous les clowns qui veulent vous empaler. Vu de l'extérieur, c'est ridicule : avec vos grosses lunettes, vous criez et bougez dans tous les sens dans une pièce vide. Mais votre esprit, lui, est aux aguets, totalement absorbé par la réalité virtuelle du jeu à un point qui pourrait presque faire peur.

Quand on interroge Anaïs, une responsable qui s'occupe des fans venus tester la PlayStation VR, sur les réactions les plus étonnantes qu'elle a vues, elle nous répond : « Il y a des gens qui vomissent, d'autres qui rient nerveusement, certains veulent même arrêter. Mais d'autres agissent de façon très distante, il existe vraiment une foule de comportements très variés. » Pour ceux qui préfèrent l'action ou le sport, d'autres types de jeu existent, comme Batman, Final Fantasy 15 ou Driveclub, en partie ou totalement réalisés pour la VR. Côté prix, il faut débourser 399 euros pour s'offrir ce bijou futuriste qui fonctionne sur PS4.

Outre les nausées, qui peuvent déstabiliser certaines personnes, le défaut principal de la VR, c'est qu'il est difficile d'y échapper. Peu de liberté de mouvement, peu de capacité d'action - hormis sur certains jeux précis. En gros, il est plus simple de s'enfuir devant un zombie dans la réalité que sur PlayStation VR, et ça c'est plutôt une bonne nouvelle. 

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