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Pourquoi il faut aller voir le PSG au moins une fois dans sa vie

Écrit par
Matthieu Petit
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Ce mardi soir, le Paris Saint-Germain va se parer de ses habits de lumière et de prestige en disputant son premier match de Ligue des Champions face au club anglais d’Arsenal. Une rencontre qui va se dérouler dans un climat pas aussi serein que celui des années précédentes, eu égard aux derniers résultats poussifs (défaite à Monaco et nul face à Saint-Etienne) et aux changements opérés durant l’été au sein du club de la capitale. Exit Zlatan, exit la touillette de Laurent Blanc : place au collectif et aux élucubrations inspirées d’Unai Emery, nouveau coach basque et triple vainqueur de l’Europa League avec Séville. Si la transition s’annonce compliquée, on vous donne cinq bonnes raisons de vous rendre au moins une fois au Parc des Princes cette année, si ce n'est pas dans votre vie. 

Unai Emery : la passion basque

Débarqué de Séville contre une poignée d’euros et auréolé de trois titres européens, soit plus que dans toute l’histoire du football français, Unai Emery détonne. Réputé fin tacticien, l’Espagnol reste avant tout un mordu du ballon rond : il mange, boit et respire foot. Des matchs re-visionnés deux heures après son terme aux analyses vidéo en passant par des conférences universitaires sur le jeu, la méthode d’entraîneur, le style d’Emery tranche avec celui, plus flegmatique, de son prédécesseur. Si sa méthode requiert de facto un temps d’adaptation, sa fougue et son franc-parler (à défaut d'être toujours clair) lors de conférences de presse surréalistes font déjà le bonheur des journalistes et le malheur des bouteilles d’eau. 

Moins de Zlatan = plus de collectif

180 matchs, 156 buts, 54 passes décisives, des coups de gueule, des gestes de génie : voilà ce que laisse Zlatan Ibrahimovic au PSG, quatre ans après son arrivée. Parti rejoindre Manchester United et José Mourinho durant l’été, le géant suédois a marqué de ses pieds l’histoire du club de la capitale. Mais comme dans toute rupture, on peut voir les choses selon la métaphore du verre à moitié vide ou à moitié plein : et si, au-delà des chiffres, ce départ était finalement salvateur pour un collectif habitué à s’abriter derrière un seul homme quand le jeu se faisait poussif ? Libérés de l’emprise de Zlatan, certains joueurs pourraient bien se révéler au cours de la saison, comme Javier Pastore ou Edinson Cavani. D’un ballet soliste, on pourrait bien passer à un ballet collectif. Même si les punchlines du suédois nous manqueront.


Hatem Ben Arfa, la caution frissons

On le disait perdu pour le foot, cramé pour le haut niveau, jamais à la hauteur des espoirs placés en lui dus à son immense talent naturel. Une saison à Nice et 18 buts plus tard, l’ancien enfant terrible du football français s’est refait une santé dans le Sud et compte bien rendre un bulletin positif du côté de la capitale. Première recrue de l’été, Hatem Ben Arfa pourrait bien faire passer des frissons dans l’échine des supporters parisiens à coups de crochets bien sentis, d’accélérations dantesques et de buts exceptionnels. Comme celui inscrit l’année dernière avec Nice… au Parc des Princes. Seul bémol, le courant ne semble pas très bien passer avec son nouvel entraîneur, alors à quand un petit Périscope de Serge Aurier sur le sujet ?


Une première demi-finale européenne depuis vingt ans ?

Nasser Al-Khelaifi l’a affirmé depuis son arrivée à la présidence du club : l’objectif, c’est la Champions League. La plus prestigieuse des compétitions européennes ne s’est plus retrouvée du côté de l’Hexagone depuis plus de vingt ans, suite au sacre de… Marseille. Succéder au palmarès au nez et à la barbe de l’ennemi sudiste, voilà un rêve partagé par tous les supporters du club. Cependant, depuis son retour dans la compétition en 2012, le PSG n’a jamais réussi à dépasser le stade des quarts de finale, que ce soit avec Carlo Ancelotti ou Laurent Blanc. Avec l’arrivée d’Unai Emery, triple vainqueur de l’Europa League, les Parisiens comptent bel et bien vaincre le signe indien, surtout cette année où on ne les attend plus vraiment en haut de l'affiche. 

Un retour des ultras ?

Réputé pour être l’un des plus beaux stades d’Europe et la plus belle pelouse de France, le Parc des Princes a subi le contrecoup d’une poignée de hooligans responsables de bagarres et de la mort d’un jeune supporter en 2010. Suite à quoi, et sous l’égide du Plan Leproux (le nom du prédecesseur de Nasser Al-Khelaifi, ndlr), les tribunes se sont réorganisées pour laisser place à un public plus large, et les ultras ne sont plus en odeur de sainteté du côté du Parc. Avec des contreparties évidentes : un stade plus capricieux, qui chante moins, qui en demande plus. Souvent pointée du doigt au cours des derniers mois, l’ambiance du parc pourrait être au centre des prochaines discussions entre la présidence du club et les associations de supporters, histoire de calmer le jeu et de ramener de l'ambiance dans un stade qui fut autrefois un vrai chaudron. O, Ville Lumière…

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