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Rencontre avec Paul Lê, fondateur de la belle vie

Houssine Bouchama
Écrit par
Houssine Bouchama
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La belle vie, vous connaissez ? En gros, c'est une plateforme qui vous livre des produits bons, pour pas cher, en moins d'une heure. Pratique, non ? Mais plutôt que de vous détailler le concept, on a rencontré Paul Lê, l'un des deux fondateurs.

Comment vous est venue l’idée de lancer la belle vie ?

Avec mon associé, on vient du monde de la start-up et du digital. Lui faisait de la régie pub sur Internet, moi je faisais des applis mobiles. J’ai décidé de quitter cette aventure fin 2015, et il m’a proposé de lancer cette boîte-là. C’est son idée à l’origine. On voulait lancer une plateforme avec des milliers de recettes de cuisine, un peu à la Marmiton. Sauf qu’avec nous, il y aurait eu un bouton « acheter » pour se faire livrer tous les ingrédients nécessaires. On est parti du constat qu’il était très compliqué de dénicher certains produits, certaines épices dans l’immédiat. On s’est dit qu’il fallait tout gérer nous-mêmes pour rendre ce service.

Selon vous, il y a un manque d’offres en France à ce niveau-là?

Oui, il n’y a qu’à voir "Top Chef". Pour faire une recette à base de citron caviar par exemple, c’est pas évident, cet agrume est difficile à trouver. Chez nous, vous l’aurez facilement. L’idée a légèrement évolué depuis. Pour mettre en route ce service, il fallait un site disposant de tous les produits nécessaires pour faire les recettes. A cela, on a associé tous les produits de la maison, comme du Sopalin.

Comment sélectionnez-vous les produits ?

On travaille avec cent fournisseurs différents. On essaye de fournir les meilleurs produits au niveau gustatif mais avec un bon rapport qualité-prix. Par exemple, pour le jambon, on a fait le choix de ne pas travailler avec Fleury Michon mais plutôt avec Prince de Paris qui est le dernier jambon artisanal de la capitale, qu’on peut trouver dans les plus grandes tables parisiennes. C’est un parti-pris, certes, mais qui a un prix correct. On essaye de faire découvrir de bons produits.

Vous vous définiriez comment ? Comme une épicerie en ligne ?

On n’aime pas le terme « épicerie », c’est très vite connoté très cher. On n’est pas un supermarché non plus parce que ça peut très vite être péjoratif. On ne sait pas trop comment se définir, on a juste trois mille bons produits qu’on livre en moins d’une heure.

Vous avez lancé la fromagerie récemment. Quels sont vos projets à l’avenir ?

Tous les épiceries ou supermarchés ont une épicerie sauf que nous on a une grosse fromagerie : plus de quatre-vingts fromages, frais et d’exception, choisis par notre fromager et livrés très rapidement. C’est très logique d’en avoir fait une, tout comme on a une cave de plus de cent vins français d’exception également. Les prochaines étapes : faciliter la vie des gens. Nos trois lignes directives sont : bons produits, pour pas plus cher, tout en faisant gagner du temps. Moins d’une heure pour se faire livrer, c’est un gain de temps. Mais on peut vous faire gagner du temps sur la découpe aussi. Par exemple, vos carottes, vous pouvez les manger en apéro, en bâtonnets, en dés, etc. Chez nous, on vous les coupe à la demande. On fait gagner du temps. On vend aussi énormément de kits recettes. On vous fait l’assemblage, à la demande. La prochaine étape, c’est d’avoir une centaine de recettes. Aujourd’hui, on en a une vingtaine.

Le plat que conseillez-vous ?

Celui qui vous rend heureux. Vu qu’on les sélectionne tous, je les aime tous. C’est en fonction de mes envies mais quand je n’ai pas trop le temps, je me fais un burger parce que nos steaks, c’est une tuerie avec du beurre d'Echiré. Deux burgers gourmands, c’est 11 €, c’est le prix d’un seul burger Big Fernand. Un bon repas, c’est un repas gourmand, qui fait voyager. Un ceviche avec un vin du monde par exemple. Il n’y a pas de repas type quand on a 3 000 produits. Ce n’est vraiment pas évident (rires).

En partenariat avec La Belle Vie.

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