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The Fifth Sense : un projet inédit qui tient la création contemporaine féminine en odeur de sainteté

Écrit par
La Rédaction
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En partenariat avec i-D et Chanel

L’argent n’a peut-être pas d’odeur mais l’art, si. De plus en plus d’artistes n’hésitent pas à expérimenter de nouveaux médiums dans leurs créations, à commencer par la parfumerie. Puisqu'une fragrance, bonne ou mauvaise, est, tout comme l’art, porteuse d’émotions et d’images subliminales prégnantes.

L’effluve de l’audace

Afin de promouvoir ces artistes innovants, et notamment les femmes dont l’étendue du talent est encore trop peu souvent mise en avant, le magazine culturel i-D et la marque de luxe Chanel se sont associés pour faire éclore une plateforme dite sensorielle : The Fifth Sense. Lancée en septembre dernier et publiée en quatre langues à travers le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la France, la Chine et le Japon, The Fifth Sense propose des contenus éditoriaux et des projets vidéo faisant office de vitrine aux créatrices visionnaires et pluridisciplinaires qui, à l’image de Gabrielle Chanel, ont harmonieusement su faire coïncider le monde de l’olfactif avec celui des arts, stylistiques ou plastiques.

The Fifth Sense exhale donc un vent d’inventivité à travers les productions photographiques (Harley Weir), les installations physiques (Es Devlin) ou encore les réalisations cinématographiques et digitales (Lucy Hardcastle) de six artistes internationales aux univers et aux pratiques diverses. Autant d’œuvres – renommées « Hero Projects » –  qui réveillent nos sens artistiques. De même qu’elles amènent à repenser notre conception de l’esthétique, graphique mais pas seulement.   

L’essence essentielle d’Alma Har'el

Le dernier Hero Project en date est celui d’Alma Har’el. Intitulé ‘JellyWolf’, ce court-métrage de huit minutes s’inspire des troubles et des décharges psychiques ressentis lorsque l’on hume la fragrance de Chanel N°5. Cette mise en image de la synesthésie engendrée par ce parfum et les visions inconscientes qui s’en dégagent nous plongent dans un ailleurs songeur, intime et poétique. Le bois brûlé, foudroyé, y côtoie l’eau de rose de grand-mère, senteur souvenir d’une nostalgie infantile, et le citron « plus éternel que les diamants ». Car si les illusions peuvent tromper notre cerveau, notre nez, lui, se rappelle et renaît à la moindre émanation familière.  

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