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A l’ouest des Halles, cette coupole qui abrite la Chambre du commerce et de l’industrie a été initialement construite comme une halle au blé en 1767. Le dôme rond en bois a été remplacé par une coupole métallique en 1811, en utilisant les techniques d’avant-garde de l’époque qui consistaient à recouvrir de feuilles de cuivre, puis de vitres.

Victor Hugo, qui n’appréciait guère cette architecture, évoque la Bourse de commerce dans Notre-Dame de Paris, paru en 1831: « Le dôme de la Halle-au-Blé est une casquette de jockey anglais à grande échelle. »

Le bâtiment a été plusieurs fois ravagé par des incendies, et en 1885 il est attribué à la Chambre de commerce qui le fit transformer en Bourse de commerce. L’architecte Henri Blondel qui était en charge de la reconversion modifia la coupole en fer et verre.

L'intérieur est orné de panneaux peints représentant des personnages symbolisant les quatre points cardinaux, et de fresques évoquant l'histoire du commerce entre les cinq continents.


Aujourd’hui, des expositions se déroulent régulièrement sous l’espace de la coupole, mais le bâtiment ne peut être visité dans sa totalité que lors des Journées du patrimoine qui se déroulent mi-septembre.
Écrit par Anna Moreau

Infos

Adresse
2 rue de Viarmes
1er
Paris
Transport
Métro : Louvre-Rivoli ou Les Halles
Prix
Entrée libre
Heures d'ouverture
Du lundi au vendredi, visites guidées de 9h à 18h
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Programme

Avant l’orage

  • 5 sur 5 étoiles

Dans “After the Storm”, Kali Uchis et Tyler, The Creator chantaient qu’après l’orage, les fleurs éclosent. Mais que se passe-t-il avant ? A l’heure où le dérèglement climatique n’est plus une question, la Bourse de Commerce propose une expo collective à la mesure de l’urgence. Pour nous en faire prendre conscience, 15 artistes – dont les œuvres exposées sortent tout droit de la collection de M. Pinault – imaginent un monde où l’être humain et le vivant arrêteraient de se faire la guerre. Le parcours s’ouvre sur une impressionnante structure du plasticien danois Danh Vō soutenant un arbre agonisant qui se nourrit d’artefacts et de reliques. La métaphore d’une société qui se casse la gueule ? Peut-être. En tout cas, visuellement, ça claque. Entre la rotonde minérale et l'œuvre en bois qui s’y déploie, le dialogue s’installe rapidement, illustrant assez bien le propos de l’expo. Bon point d’entrée.  La suite de la déambulation nous éblouit aussi, proposant un tas d’alternatives postapocalyptiques. Le temps s’arrête et nous fait découvrir les mondes désertés de Diana Thater ou l’univers mutant d’Hicham Berrada, le tout au rythme de la pièce sonore de Dominique Gonzalez-Foerster, qui ne fait rien d’autre que de rejouer, inlassablement, le bruit de la pluie. Pilotée par la nouvelle directrice générale de la collection Pinault et ancienne présidente du Palais de Tokyo Emma Lavigne, l’expo fera date, on vous l’assure. Les œuvres, sélectionnées avec soin, sont autant le fruit de point

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