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Fondation Henri Cartier-Bresson

  • Musées
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Fondation Henri Cartier-Bresson
© Cyrille Weiner
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Time Out dit

5 sur 5 étoiles

Après avoir accueilli près d’un million de visiteurs dans ses anciens locaux nichés à deux pas de la gare Montparnasse, l’une des plus belles institutions de la photographie parisienne emménage au 79 rue des Archives dans le Marais.

Cette Fondation nouvelle génération prend place dans un ancien garage Renault, totalement repensée par le cabinet Lobjois Bouvier et Associés et planquée au fin fond d’une deuxième cour. Deux ans de travaux pour un résultat à l’allure de Photomaton grand luxe de 900 m2, en attendant le futur aménagement de la cave. Pour l’entrée, elle se fait par une cour redessinée par les architectes des bâtiments de France sur le modèle de celle du 18e siècle. Rien que ça. Quant aux espaces intérieurs, conçus par le cabinet NOVO, ils sont multiples, entre lieux d’expositions – logique –, librairie, salles de conférences, bibliothèque pour les chercheurs ou encore salle pour les perles des archives. 

Les perles des archives ? Des tirages « mis en contexte, expliquant des moments de la vie de Cartier-Bresson » dixit la Fondation. Voyage dans l’histoire de la photographie garanti. A noter que ce nouveau spot réunit pour la première fois l’ensemble des archives de la Fondation soit... 50 000 tirages originaux, 200 000 négatifs et planches-contacts ou encore 4 500 lettres et manuscrits. De quoi se flinguer la cornée sur dix-sept générations. En guise de crémaillère, on se régale avec une exposition autour de l’œuvre de Martine Franck, au parcours photographique très militant et qui fut la femme d’Henri Cartier-Bresson pendant plus de 30 ans. Quand on parle de Photomaton grand luxe, on ne vous ment vraiment pas.

Rémi Morvan
Écrit par
Rémi Morvan

Infos

Adresse
79 Rue des Archives
Paris
75003
Transport
Métro : Arts et Métiers
Prix
De 5 à 9 €.
Heures d'ouverture
Du Mardi au Dimanche, de 11h à 19h (dernière entrée 18h20)
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Programme

Weegee, Autopsie du Spectacle

  • 4 sur 5 étoiles

Rejeton spirituel de Walker Evans et Man Ray, Weegee fait aujourd’hui l’objet d’une maousse rétrospective à la Fondation Henri Cartier-Bresson, qui dévoile une pratique protéiforme et bien plus politique qu’on ne veut le croire. Né en Ukraine sous le nom d’Asher Fellig, il débarque aux Etats-Unis en 1910 à l’âge de 10 ans, dans le quartier pauvre du Lower East Side à New York, comme beaucoup d’immigrés juifs de l’époque. La conscience de sa classe sociale d’origine ne le quittera jamais, si bien qu’il se dirige assez naturellement vers la photographie de terrain, loin du strass et des paillettes. Ses premières prises de vues ? Il les prend la nuit, cigare au bec, pour le compte d’une agence de presse qui salue assez vite son goût pour le sang. Weegee est prêt à tout pour décrocher la photo la plus sensationnelle, l’image choc : cadavres de gangsters, crashs routiers, crimes sanglants… Rien ne le repousse. Mais à force de sensationnel, le serial photographer se lasse et tourne doucement son objectif vers les spectateurs choqués face à ces macchabées, commençant ainsi à dresser le portrait social du New York des bas-fonds. Un petit côté voyeur se dessine au passage, qui ne fera que s’accentuer après la guerre, lorsqu’il part à Hollywood opérer un virage à 180 degrés. La misère sociale fait peu à peu place à une critique de la société du spectacle et ses photos people se font de plus en plus caricaturales, utilisant des astuces de labo pour déformer avec brio les visages des cél

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