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Le Bal - Espace d'expositions

  • Musées
  • Place de Clichy
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé
  1. Vue de l'exposition de Paul Graham (2012) / © TB - Time Out
    Vue de l'exposition de Paul Graham (2012) / © TB - Time Out
  2. Vue de l'exposition de Paul Graham (2012) / © TB - Time Out
    Vue de l'exposition de Paul Graham (2012) / © TB - Time Out
  3. Vue de l'exposition d'Antoine d'Agata (2013) /  / © Pascal Martinez
    Vue de l'exposition d'Antoine d'Agata (2013) / / © Pascal Martinez
  4. Vue de l'exposition d'Antoine d'Agata (2013) /  / © Pascal Martinez
    Vue de l'exposition d'Antoine d'Agata (2013) / / © Pascal Martinez
  5. © NH
    © NH
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Time Out dit

Pendant les Années folles, le 6, impasse de la Défense abritait une salle de bal, un cabaret et un « hôtel d’amour » où les foules égrillardes du 18e arrondissement venaient se trémousser sur des airs d’accordéon. Puis, au batifolage de la guinguette d’Isis succède la folie du jeu : après la Seconde Guerre mondiale, le vaste bâtiment enfoui derrière la place de Clichy devient le plus grand PMU de France. Ce n’est qu’en 2006 que la Ville de Paris remet ces lieux de loisirs et de débauche dans le droit chemin pour en faire un espace de réflexion, d’exposition, de production et de dialogue voué à l’image documentaire.

Analyser le réel dans toute sa complexité, bousculer les perceptions, esquisser l’histoire des temps présents, multiplier les approches visuelles… A travers ses expos, ses spectacles, ses débats, ses projections et son programme pédagogique ambitieux, le BAL s’échine à cultiver une « zone franche » sur le terrain de la documentation sous toutes ses formes (photographie, vidéo, cinéma, nouveaux médias). Autrement dit, sous la direction de Raymond Depardon, le président-fondateur des lieux, cette initiative indépendante s’engage à interroger les enjeux historiques, politiques et sociaux de la représentation du réel par l’image contemporaine. Comme pour défier un monde saturé par le visuel – et se protéger des ravages de la société du divertissement.

Écrit par T.B.

Infos

Adresse
6 impasse de la Défense
18e
Paris
Transport
Metro: Place de Clichy Bus: 54, 74, 81
Prix
de 4 à 6 €
Heures d'ouverture
Mercredi de 12h à 21h. Jeudi de 12h à 22h. Vendredi de 12h à 20h. Samedi de 11h à 20h. Dimanche de 11h à 19h.
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Programme

À partir d'elle. Des artistes et leur mère

  • 4 sur 5 étoiles

Au nom de la mère ! En ce moment, le BAL se la joue psychanalyste en déployant sur ses deux niveaux 26 œuvres racontant les liens, aussi uniques qu’universels, que quelques stars de l’art contemporain entretiennent avec leurs mères. Sophie Calle, Christian Boltanski, Mona Hatoum ou encore Anri Sala explorent ce lien filial, motif largement exploité dans l’histoire de l’art. Car ce que l’on dit de notre mère dit beaucoup de nous. Une porte vers l’intime qui met les auteurs à poil, un peu comme dans une thérapie à 70 € la séance. Au-delà du témoignage ou de la jolie photo de môman, les artistes creusent le médium photographique pour dévoiler la puissance de leurs sentiments, qu’ils soient fusionnels, chaotiques ou slalomant entre l’admiration et le manque. On pense à la photographe franco-allemande Rebekka Deubner, autrice d’une mosaïque colorée à partir des habits que portait sa mère, décédée il y a peu ; ou au travail touchant de l’artiste afro-américaine LaToya Ruby Frazier, socle d’une nouvelle rencontre avec sa mère minée par la drogue dans les années 1980. A l’origine documentaire, le projet s’est mué en une véritable et complice collaboration. L’exercice permet aussi de questionner sa propre identité à travers la figure maternelle, telle la série de Michel Journiac autour des théories freudiennes sur le rapport à la mère des homosexuels. Une quête de soi aussi explorée par la Sud-Africaine Lebohang Kganye qui se met en scène comme le double de sa mère grâce à un procédé

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