4 choses à savoir sur STOMP

En 1991, à Brighton, en Angleterre, le comédien et musicien Steve McNicholas et le percussionniste Luke Cresswell ont une idée un peu zinzin : monter un spectacle mêlant théâtre, chorégraphie et percussions, le tout… sans instrument ! Ni une, ni deux, ils embarquent avec eux huit artistes au sens du rythme hors pair qui parviennent à créer des mélodies entraînantes à partir d’objets du quotidien. La mayonnaise prend rapidement et les représentations s’enchaînent, se clôturant quasiment à chaque fois sur une standing-ovation. Pas convaincus ? Il n’y a qu’à demander aux 12 millions de personnes qui se sont déplacées dans les 50 pays où STOMP a performé !

Alors oui, si vous vous mettez à taper sur une poubelle ou à passer le balai, ça ne fera peut-être pas le même effet qu’avec la troupe de STOMP. Sûrement parce que vous n’avez pas le jazz dans la peau ! Car si le nom du groupe évoque le bruit sourd des objets utilisés dans le spectacle, le terme stomp (qui signifie “d’un pas lourd” en anglais) renvoie au vocabulaire de la musique. C'est un mot courant dans le monde du jazz. Ici, il s'agit de taper du pied sur le sol avec puissance, passion et détermination ! Tout STOMP quoi.

Avec plus d’une trentaine d’objets détournés en instruments de musique, STOMP repousse les limites de l’harmonie, magnifiant la plus petite boîte d’allumettes ou le manche à balai le plus minimaliste. Et avec plus de 20 000 shows à son actif, la troupe a parfois utilisé des instruments encore plus insolites : chariot de supermarché, chambre à air, évier de cuisine… Tout est bon pour faire du son ! A l’occasion d'une performance caritative, la troupe anglaise a notamment joué avec la coque d’un bateau, et même sur le crâne chauve d’un météorologue lors d’une émission de télé norvégienne !

Pour ce grand retour en France, plus de vingt ans après y avoir connu ses premiers succès, STOMP a préparé deux nouveaux numéros : Suitcases et Poltergeist. Le premier s’inspire des nombreux voyages effectués par la joyeuse équipe durant ces trente dernières années, et évoque les valises qui s’empilent à l’aéroport, celles qui ne veulent pas fermer ou celles qu’on fait tomber au moment d’embarquer ! Le second numéro, Poltergeist, renvoie quant à lui au film du même nom et à cette fameuse scène avec les objets qui se mettent à voler à travers la chambre, rappelant aussi Fantasia ou Mary Poppins. Ces moments de magie prennent vie sur scène durant les quatre mois de tournée de STOMP à travers l’Hexagone !