Ouvert depuis 1833, c’est le troisième plus vaste cimetière intra-muros de la capitale, ex aequo avec le cimetière de Montmartre. Mais de part sa localisation, enjambé par le périphérique, et sa topographie plate, c’est le mal-aimé des cimetières parisiens.
Pourtant, parmi les 15 000 sépultures qui y reposent, beaucoup sont remarquables pour la notoriété de leur occupant, ou par leur intérêt esthétique. Le poète Paul Verlaine, le surréaliste André Breton, et le confectionneur des costumes du ballet Russe, Léon Bakst, y reposent.
Même si vous n’avez jamais entendu parler de l’occupant, certaines sépultures valent le détour. La stèle de l’ésotériste Joséphin Peladan est recouverte d’une mosaïque colorée, une belle pleureuse en bronze est allongée sur la tombe de Pauline Gin, tandis qu’un petit avion est incrusté dans la structure en fer forgé qui surplombe la dernière demeure de l’aviateur Raymond Villechanoux.