Entre les crises d’hystérie, les hallucinations et l’oreille cisaillée, Van Gogh n’était pas vraiment le genre de garçon qui respire la paix intérieure. Et pourtant, le voyage, l’épure et la sérénité de l’art japonais ont inspiré l’artiste et taraudé ses toiles pendant plusieurs années, nimbant sa peinture d’une harmonie nouvelle à la fin de sa carrière. C’est cet aspect méconnu de son travail que la Pinacothèque analyse au fil d’une quarantaine d’œuvres, éclaboussées par l’influence de l’ukiyo-e. Parmi les représentants de ce mouvement d’art nippon (Hokusai, Kuniyoshi…), un graveur le marque particulièrement : Hiroshige, auquel Van Gogh émet d’interminables clins d’œil dans ses paysages. Pour mesurer ces références et l’importance du japonisme sur le peintre hollandais (et, au passage, sur l’impressionnisme en général), il ne vous reste plus qu’à pousser la porte de l’autre espace de la Pinacothèque, à quelques mètres de là : c’est là qu’Hiroshige s’expose, pour vous aider à faire la comparaison par vous-mêmes.
Van Gogh : Rêves de Japon
Time Out dit
Infos
- Site Web de l'événement
- www.pinacotheque.com
- Adresse
- Prix
- De 8 à 10 € le billet simple, de 14 à 20 € le billet couplé
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