Le Brasier (FERMÉ)

S’il y a un repas capable de réconforter quand le mercure est en berne, c’est bien la fondue. Savoyarde à base de pommes de terre, ou bourguignonne, plus carnivore. Mais dans les deux cas, baignée dans du fromage fondu, un subtil mélange d’emmental et de gruyère et une bonne dose de vin blanc. Dans ce petit restaurant posté rue Daguerre, on se sent comme à la montagne, les après-ski boueux en moins. Emmitouflé dans nos pulls en laine, on a vite les joues roses, et les cheveux qui fleurent bon le graillon. Et pour cause, entre les tartiflettes, les pierrades et les raclettes, il y a de quoi se remplir les artères de lipides. Ne vous attendez pas à vous rassasier de mets fins et de produits d’excellence, entre les murs en contreplaqué du Brasier, c’est plutôt ambiance bonne franquette. On s’installe avec sa bande de babillards autour de tables en bois, réchauffés par les brasiers installés à chaque table, on commande son assiette de frometon et on oublie vitamines et légumes, fibres et minéraux. La fondue pèse son poids en calories mais manque un peu de vin blanc, la raclette fait largement l’affaire mais la charcuterie mériterait d’être coupée plus fine et le fromage plus fruité. Comptez 14,90 € pour une super raclette, 16,90 € pour une fondue (savoyarde ou bourguignonne) ou encore 14,90 € pour une tartiflette. Ils aiment bien ça les prix psychologiques, au Brasier.