3 bonnes raisons de shopper chez BIS Boutique Solidaire

Partant du constat que “consommer autrement devient un choix conscient”, le passionné de mode Rémi Antoniucci décide, en 2012, de créer un petit atelier de tri et une boutique de seconde main à Paname. Dix ans plus tard, la BIS – et ses désormais 46 salariés – compte parmi les plus grosses friperies parisiennes. Un pari réussi pour Rémi qui mise sur une éthique écolo pour rassembler le meilleur du vintage dans ses trois espaces de vente. 

Car non seulement son projet n’encourage pas la fabrication massive de nouvelles pièces, mais il s’appuie sur une politique de sourcing innovante. En effet, BIS ne se fournit qu’auprès d’associations françaises à qui elle rachète des vêtements déjà portés. Résultat ? Une empreinte carbone considérablement réduite et une participation active au financement d’assos engagées. Une fois les tissus acquis, ces derniers sont envoyés à Vitry-sur-Seine, dans un site de 1 100 mètres carrés devenu le centre de la logistique de BIS. Réception des textiles, tri, stockage, contrôle qualité (très important), préparation des marchandises… Tout est mis en œuvre pour que, parmi les 1 000 pièces qui en sortent chaque jour, vous puissiez trouver la pépite vintage tant recherchée.

Bon, vous nous direz qu’une friperie écolo, ça ne semble pas trop déconnant. Mais l’atout supplémentaire de BIS, c’est qu’elle respecte la planète ET ses habitants (nous, quoi) en associant seconde main et seconde chance. L’entreprise est détenue par des associations et les profits sont directement réinvestis dans l’activité. En plus de sourcer ses textiles auprès d’acteurs sociaux, BIS fait travailler main dans la main professionnel(le)s de la mode et personnes en difficulté sociale et/ou professionnelle en privilégiant le recrutement de profils en réinsertion. 

Pas mal aussi pour le karma : les invendus sont donnés à des associations locales, et des dons sont régulièrement organisés pour aider les plus démunis. Comme quoi, on peut être à la pointe de la tendance et garder les pieds sur terre. 

Mais alors, on trouve quoi dans ces BIS ? Des pièces de seconde main abordables (spotted : une veste YSL pour 50 €, un jean Zadig & Voltaire à 12 € ou encore des escarpins Gelati à 30 €), renouvelées quotidiennement et présentées par panoplie et par couleur dans un décor ultra-haut de gamme. 

Avec une proposition pareille, pas étonnant que BIS soit victime de son succès, au point d’élargir son offre avec l’ouverture prochaine d’une quatrième boutique au 20 avenue de Clichy. Un peu loin de chez vous ? Pas de panique : il y a le choix entre les enseignes du Marais (7 boulevard du Temple, Paris 3e), de Notre-Dame de Lorette (19 rue Lamartine, Paris 9e) et de Grenelle (96 rue Saint-Charles, Paris 15e).