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  1. © Kévin Berthon
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  6. Liquides (© Kévin Berthon)
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Time Out dit

Voilà une adresse qui vient s'ajouter à la liste des bars branchés du Marais. Liquides est un spot qui détonne avec sa devanture en noir laqué, son comptoir en laiton, et ses miroirs en guise de décoration, le tout pensé par le célèbre designer Philippe Di Méo. Sauf qu’ici, on sert… des parfums. Accoudé au comptoir, on suit les conseils de la « barmaid » qui nous propose un cocktail olfactif inédit. Alors on joue le jeu, on hume des grands crus de parfumerie comme des sommeliers le feraient avec des grands vins. Fini le principe du libre-service, ici on s’enquiert de nos préférences et on nous dégote la fragrance qui nous correspond. Du coup, on a envie de pousser le vice encore plus loin et on regrette qu’ils ne composent pas des fragrances à la demande.

Pas de panique, le large panel de douze créateurs (le Parfum d’Empereur, Frapin, Arquiste ou encore le New-Yorkais Odin…), tous issus de la parfumerie de niche uniquement artisanale, saura satisfaire notre soif d’originalité. Le parfum redevient alors précieux et chaque flacon a son histoire : celle de l’ex-photographe de Kenzo qui a décidé de créer des parfums en hommage aux membres de son équipe. Dans sa gamme, on retient Lumières blanches (85 euros pour 50 ml) qui étonne par son mélange frais et corsé de cannelle, cèdre et lait d’amande ; on note également les créations de Martine Denisot, avec sa marque Pour toujours, qui ne travaille que les matières oubliées. On aime aussi le Baudelaire de la marque Byredo, autant pour son inspiration poétique que pour son mélange poivré.

Mais pour ne pas sentir comme tout le monde, il faudra mettre la main au portefeuille, les parfums pouvant aller de 45 (pour les eaux de Cologne qui sont à tomber) à 280 euros (quand même) pour les effluves les plus rares. Et même si on ne repart pas avec un parfum (ouf, ici les vendeuses ne nous forcent pas à l’achat), on emporte avec nous toute une série de petites anecdotes inédites sur l’univers de la parfumerie. En sortant, on louche sur les nombreuses bougies qui squattent les étagères, celle qui sent le rouge à lèvres de maman ou encore l’eau bénite sont renversantes. Alors un conseil : humez sans modération.

Écrit par Camille Tissot

Infos

Adresse
9 rue de Normandie
3e
Paris
Transport
Métro : Filles du Calvaire
Heures d'ouverture
Du lundi au samedi de 11h à 20h
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