A l'automne 2010, l'on découvrait avec ravissement Agnes Obel. Masquée derrière l'esthétique austère et glaciale de la pochette de son premier disque 'Philarmonics', la chanteuse danoise révélait à l'Europe toute entière une voix saisissante et un talent de mélodiste incontestable. L'épure et le minimalisme gouvernaient des compositions aux harmonies pop, lointainement influencées par une tradition folk européenne ou par le modernisme d'Erik Satie. Ces caractéristiques restent aisément palpables sur 'Aventine', nouvel album de la Berlinoise d'adoption, que nous auront l'honneur d'écouter en live le 5 octobre à l'Olympia.