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La Femme, Poni Hoax

  • Musique
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Time Out dit

Certains trouvent La Femme déjà trop mainstream, un brin « vendus ». Parce qu’ils sont passés au "Grand Journal" de Canal +, parce que leur disque marche bien, parce qu’ils ont signé sur la major Barclay. Mais on oublie de dire l’essentiel, c’est que leur magnifique vinyle, 'Psycho Tropical Berlin' est quant à lui publié chez l’indépendant Born Bad. Surtout, c'est une tuerie du début à la fin. Les chansons ont beau s’inspirer beaucoup des années 1980, d’une certaine esthétique surf, new wave, garage et pop, elles ne ressemblent à rien qu’on puisse entendre aujourd’hui. Légères et sombres à la fois, incroyablement dansantes, intelligentes, les chansons emmènent l'auditeur dans un monde à part, où les voix masculine et féminine s'accorde parfaitement. La Femme est bel et bien l'une des meilleures choses qui soit arrivées au rock français ces dernières années.

Poni Hoax fait partie de ces groupes underground connus sans être célèbres. La preuve, beaucoup ont déjà dansé sur leur mythique "Antibodies" sans le savoir. N’hésitant pas à lorgner du côté de l’électro, le groupe parisien a en effet mis des grumeaux dans la soupe commerciale, des aspérités sur un dancefloor lisse et propre, et finalement de l’intelligence dans les oreilles de gens pas si habitués à en entendre. Si les claviers de Laurent Bardainne et Arnaud Roulin ancrent Poni Hoax dans le monde de l’électro dansante, ce sont les guitares de Nicolas Villebrun, la batterie de Vincent Taeger et surtout le chant habité de Nicolas Ker qui en font définitivement un acte rock’n’roll. Dès leur premier album en 2006, leur new wave minimaliste a fait mouche auprès des plus curieux, avant que le bouche-à-oreille ne fonctionne par l’entremise des tubes "Budapest" ou "She’s in the Radio", deux titres phares de leur répertoire. Une série de concerts grandioses fera le reste, si bien que le deuxième album du groupe est vite attendu par la critique et les fans avec impatience. Sorti en 2008, 'Images of Sigrid' est une consécration totale, un mélange parfait de post-punk sombre et d’électro pour noctambule sous acides (ou autres substances illégales). Porté par les singles "Antibodies" et "Hypercommunication", Poni Hoax se lance à la conquête du monde : entre 2008 et 2010, les musiciens donnent 200 concerts dans les grandes capitales de la planète (Londres, New York, Moscou…) et sont célébrés presque partout. Il va sans dire que leur prochain opus 'State of War', qui devrait paraître en février 2013 sur le label Pan European Recordings, émoustille déjà tout le monde. On attend avec impatience leur passage au Bataclan en avril.

Les deux groupes seront en concert à Fontenay-sous-bois à l'Espace Gérard Philipe, dans le cadre de Festival Les Aventuriers le 10 décembre.

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13€
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