18e Paris Jazz Festival. Lui, jazzman accompli explorant les frontières de la musique expérimentale, elle chanteuse revisitant des styles traditionnels africains. La rencontre s’opère au Nsangu Ndji-Ndji festival de Pointe-Noire en 2010. En moins de deux ans, Jean-Rémy Guédon et Maryse NGalula ont formé un duo jubilatoire qui mélange électro et ethno-jazz. A la flûte, au saxophone et aux arrangements électro de Jean-Rémy se mêlent les chansons en liba, swahili et lingala de Maryse.
Jean-Rémy Guédon partage son temps entre interprétation, improvisation et composition. Saxophoniste ténor, il participe à de nombreuses formations de jazz, notamment avec Claude Barthélémy, et crée l'ensemble Archimusic, octuor réunissant des musiciens de formation jazz et classique qu'il dirige. Membre de l'Orchestre national de jazz, il mène un travail de recherche avec les outils de l'Ircam sur des passerelles entre jazz et musique contemporaine. A contre-courant du ndombolo qui fait fureur dans les clubs de Kinshasa, Maryse NGalula est une chanteuse qui s’appuie sur le rythme traditionnel luba (l’une des ethnies de RDC), pour chanter également en swahili et lingala (d’autres langues du pays). Elle a enrichi son répertoire de rythmiques tribales zoulou lorsqu’elle a enregistré son premier maxi à l’Alliance Française de Johannesbourg, et mêle jazz et blues à l’ensemble.