Depuis que l’on a vu Ellen Page chausser genouillères et protège-dents, le roller derby est assurément devenu un sport à la mode. Créée début 2010 par Inès Habhab, la première ligue parisienne compte aujourd’hui près de soixante-dix joueuses aux pseudos plus qu’inventifs : Nicky Strike, Brute et Peste, Sailor Blood, etc. Des femmes entre 19 et 45 ans, infirmières, institutrices ou encore hôtesses de l'air, qui, chaussées de quads, deviennent des catcheuses en puissance capables de jouer des coudes et de se fêler la clavicule pour gagner la course. Une lutte sans merci en bas résille avec pour fond sonore de bons vieux tubes rock. De l'adrénaline, de l'humour et des performances parfois très acrobatiques. On s'amuse beaucoup pendant un match de roller derby. Et dernier conseil avant la route, ne perdez pas de temps à essayer de comprendre en avance les règles du jeu, elles vous seront expliquées en début de match par des commentateurs prolixes.
La rencontre du 7 juillet s'annonce pleine de bleus et de courbatures puisqu'il n'y aura pas un mais deux matchs disputés à quelques minutes d'intervalle. A 17h, les Quedalles (PRG Bteam, les jeunes pousses en somme) s’opposeront aux Lutèce Destroyeuses avant de laisser leurs protège-dents à 19h30 aux All Star. Les Parisiennes devront affronter la détermination sans faille des Inglorious Berlin Bombshells. En avril dernier, elles nous avaient déjà gratifiées d'un match plein de rebondissements contre les Rollin Heartbreakers de Copenhague.