4 expériences immersives à vivre à Rouen pendant les fêtes, entre Art et Histoire

Depuis quelques années, l’installation Submergence fait tomber sa pluie de lumière sur les pavés des villes du monde entier. Du 16 décembre au 7 janvier 2024, le collectif d’artistes britanniques Squidsoup s’est posé à Rouen, dans la cour de l’Aître Saint-Maclou, lieu hautement intrigant non loin de la cathédrale. On a eu l’occasion de vivre l’expérience à Bruxelles, et on serait prêts à la renouveler chaque année ! Au cœur de cet ancien ossuaire entièrement restauré, on se promène entre de fins rideaux de guirlandes lumineuses, plongés dans une douce atmosphère sonore qui évolue avec les couleurs des lumières. Pour que la fête soit complète, on s’attable ensuite au Café Hamlet, le magnifique resto de l’aître – ou ne pas aître ? Habile.

A Rouen, c’est tous les jours la journée du matrimoine. Au cœur du palais de l’archevêché, l’historial Jeanne d’Arc est l’un des (trop) rares monuments de France a être entièrement consacré à une grande femme. Le parcours de visite, entièrement numérique (projections, mapping 3D…), nous embarque dans une enquête, celle du procès en réhabilitation de Jeanne d’Arc, qui s’est tenu vingt-cinq ans après sa mort au sein même de l’Archevêché. En bout de course, on rejoint une “mythothèque” (rien à voir avec Serge) dans laquelle des historiens virtuels (des hologrammes comme dans Star Wars !) décortiquent le mythe construit autour de ce personnage emblématique. Aussi inattendu qu’immanquable. 

Ses pierres ont plus de 800 ans. Le Donjon de Rouen, ou tour Jeanne-d’Arc, a été le décor d’une partie du procès de la “prophétesse” pendant la guerre de Cent Ans. Aujourd’hui, ce sont d’autres scénarios (presque) aussi palpitants qui s’y jouent… entre escape game et Cluedo géant. Si l’escape game ne reviendra qu’en avril prochain, des soirées “immersives” y sont organisées un vendredi par mois durant l’hiver. Parmi elles, un Cluedo IRL autour d’une mystérieuse relique magique…

Caché sous le palais de justice de Rouen, un mystérieux monument attendait depuis plus d’un millénaire. Découverte il y a quarante ans, la Maison Sublime tient son nom d’un graffiti en hébreu écrit sur l’un de ses murs de pierre autour de 1100 : “Que cette maison soit sublime.” Identifiée comme l’un des plus anciens monuments juifs d’Europe, la crypte n’a pas encore révélé tous ses secrets. Mais sa porte vous est ouverte pour essayer de les percer…