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Les meilleurs plans à faire à Arles

Van Gogh aimait ses maisons jaunes, ses terrasses de café et ses nuits étoilées ; vous allez adorer son saucisson de taureau, sa foule d’expos et ses charmants bistrots.

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“Sous le soleil, exactement”. Difficile de mieux caractériser la divine petite ville d’Arles, où le beau temps semble vouloir s’attarder toute l’année. On s’y voit déjà, chapeau de paille sur la tête, parcourant ses chaudes ruelles pavées et ses vestiges romains, humant l’air salin de la Camargue non loin… Rendez-vous immanquable d’une large faune photomane dès que l’été pointe le bout de son nez, Arles se transforme de juillet à septembre en expo géante à la faveur des Rencontres de la photographie. Et c’est toute la cité qui s’en trouve métamorphosée, avec l’éclosion de nouvelles adresses food, arty et hôtellerie chaque année. Un hot spot dans tous les sens du terme pour tous les Parisiens qui cherchent un plein des sens. Sous le soleil, sous le soleil, certes… Mais où, exactement ? Suivez-nous !

Les meilleurs plans à faire à Arles

LUMA Arles

Après sept ans de travaux, et une timide ouverture à l’été 2021 (bousculée par le Covid), le centre culturel de la fondation de Maja Hoffmann brille enfin de mille feux. Tour miroir dessinée par Frank Gehry, installée au parc des Ateliers, LUMA se mêle à l’azur du ciel arlésien sans rien compromettre de la beauté de la vieille ville. A ses pieds, tout un écosystème artistique et urbain : parc, œuvres, restaurants, cafés, skatepark (réalisé par l’artiste coréenne Koo Jeong A)… À l'intérieur, le double toboggan géant de Carsten Höller, conçu comme “une sculpture dans laquelle on peut voyager”, séduit de 1 à 99 ans. Les expos temporaires, résolument orientées art contemporain (et jusqu’ici assez anecdotiques), devraient prendre un nouveau tournant dès cet été. Let’s slide !

La Madeleine Arles

Depuis la ville, il suffit de traverser le Rhône pour s’offrir une partie de campagne à la saveur proustienne. Dans cette maison d’hôtes confidentielle, à seulement quinze minutes à pied du centre, on trouve enfin le temps de s’arrêter vraiment. Au bord de la piscine, ou à une petite table qui semble comme perdue au milieu d’un champ, la course des Rencontres de la photo se mue en calme absolu. Résidence d’artistes hors saison, avec un petit espace d’exposition où découvrir leurs fruits aux beaux jours, la Madeleine dispose de cinq studios équipés de petites cuisines et meublés avec divers objets chinés, selon des thématiques chromatiques. Tout ici est empreint de douceur, de l’accueil aux ambiances lumineuses des chambres (sans oublier les draps Bonsoirs, qu’on voudrait ne plus quitter). Le petit‑déjeuner n’est pas compris, alors venez préparés pour profiter du petit matin en terrasse (chaque studio a la sienne, parfois partagée). Pour ne rien gâcher, les prix à la nuitée sont ultra compétitifs. Bravo !

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VAGUE by Teruhiro Yanagihara Studio

Ce studio de création, imaginé par l’architecte d’intérieur Teruhiro Yanagihara dans un petit hôtel particulier aux airs d’abbaye, noue au travers de collaborations et expositions un dialogue singulier entre la France et le Japon. Le jour de notre visite, une expo photo olfactive de Yuichiro Noda partageait l’espace avec un pop-up de glaces artisanales ébouriffant. Un espace de création à contre-courant des institutions, à suivre de très près.

Fauteuil Fleuri

Dans sa très jolie boutique de la rue du Pont, qui donne sur le Rhône, Fanny met en scène avec beaucoup de soin ses plus belles trouvailles vintage, entre art de la table, vêtements et autres objets de déco. Attention, tout est beau : le risque de craquer est grand (comme les talents de la jeune vendeuse). Dépêchez‑vous d’y passer, c’est peut‑être sa dernière année ici…

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Drum Café

Avez-vous déjà déjeuné dans une œuvre d’art ? Imaginé par l’artiste thaïlandais Rirkrit Tiravanija, le Drum Café est, au sein de LUMA Arles, un emblème de l’esthétique relationnelle, conçue comme une installation vivante et participative. Bon, pour nous, ça ressemble surtout à un (très beau) resto. Ouvert à la création et à l’expérimentation, le Drum se renouvelle chaque année avec un roulement bien huilé de chef(fe)s en résidence. Après Céline Pham et Pierre Touitou, c’est Ella Aflalo (Top Chef 9) qui parfume désormais de sa cuisine levantine la salle XXL aux reflets miroités du café. Ses petits plats à partager (on parle de choukchouka, bao au ris de veau, ragoût de poulpe…) sont à tester jusqu’à la fin de l’été ! 

Simone

Cœur battant de la gastronomie arlésienne, la place Voltaire rivalise de belles tablées (Inari, Faim…). Installée depuis l’an dernier au rez‑de‑chaussée et sur la terrasse de l’hôtel Voltaire, Simone fait désormais partie de nos préférées. Imaginé par le chef Numa Muller en hommage à sa grand‑mère (ladite Simone), le pop‑up a vraiment de la gueule avec ses grandes tables en bois dépareillées, ses rideaux rouges et ses assiettes aussi graphiques qu’une toile de Delaunay. Mention très bien pour le filet de canard assorti de concombres libanais grillés.

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Hôtel Présent

De plain-pied sur la place Voltaire, ce nouvel hôtel se conjugue au présent de l’incitatif : grande terrasse ensoleillée, prix à la nuitée plus qu’attractif, accueil vitaminé et décontracté accoudé au bar bien achalandé du lobby – où un vigneron italien prépare lestement quelque concoction… D’ailleurs, est-ce qu’on se boirait pas un Negroni ? On se réserve (il n’est que 10h) pour la dégustation de vins prévue ce soir-là, et on monte découvrir notre chambre tout de bois vêtue, comme une grosse boîte à cigares illuminée par la grâce d’un joli balcon ouvert sur la place. Niché dans un bâtiment des années 1950 signé de l’architecte Pierre Vago et réhabilité avec respect, l’hôtel Présent prend soin du passé sans rien compromettre de sa contemporanéité. 

Les 13 chambres, toutes différentes, sont de véritables petits musées, des œuvres aux murs (comme cette sérigraphie de Jacques Villeglé) au mobilier (chaise Plona, suspensions Poul Henningsen…), chiné çà et là au gré des pérégrinations du taulier, Guillaume Le Donche (ancien DA de la team Savoir Vivre). Dans la nôtre, une chaise en osier dénichée chez sa grand-mère trouve refuge sous une applique murale Guzzini vintage (1970), et sert de reposoir à une sélection de beaux livres concoctée par la maison d’édition niçoise Super Issue. Autres merveilles : le bar en rooftop, conçu comme une piscine en trompe-l'œil, la mini-cave à vins nature en guise de minibar et la qualité de l’offre du resto (on songe encore avec émoi à notre effiloché de cochon fondant à souhait), mitonné par Maud Saddok, passé par Lolo Cave à Manger. Bref, ce Présent est promis à un bel avenir…  

La Cachette

La Cachette sort de sa coulisse. Si on aimait déjà son micro‑comptoir et sa cour de poche, la Cachette nous réjouit d’autant plus cette année qu’elle s’expose désormais de plein fouet au beau milieu de la jolie place Honoré Clair. La petite cantine arlésienne s’offre ainsi une vaste terrasse à l’esprit bohème, parmi les plus calmes et ensoleillées de la ville, ainsi qu’une salle à laquelle s’est greffé un pop‑up de la marque American Vintage. Au menu, toujours les mêmes délices : de jouissifs sandwichs au pain hallah (à l’agneau, au cabillaud ou à la stracciatella), et une gargantuesque salade‑repas, avec ses légumes rôtis et farcis. Les prix sont un brin élevés, mais c’est vite oublié.

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Centre Lee Ufan

Dans un hôtel particulier du XVIIᵉ siècle à quelques encablures des Arènes, l’artiste contemporain sud‑coréen Lee Ufan a délocalisé une partie de sa fondation. Ses peintures et sculptures, minimalistes et méditatives, ont trouvé un refuge de choix entre ces murs séculaires, rafraîchis par l’architecte japonais Tadao Andō. On peut également y découvrir diverses expositions temporaires, principalement autour d’artistes contemporains, et toujours de grande qualité.

Le Relais du Castelet

Non loin de l’abbaye de Montmajour (où se tiennent cet été deux superbes expos à l’occasion des Rencontres), le Relais du Castelet est LA table à s’offrir si vous voulez vous mettre au vert et vivre une vraie expérience culinaire. En pleine nature, le restaurant a son propre potager et propose un menu unique qui fait toujours mouche. Les assiettes sont gourmandes et colorées, les condiments sont détonants et parfaitement maîtrisés, l’air est frais, et les chevaux courent juste à côté… Comme un dimanche, du mardi au samedi !

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Chardon

“Terre à chardons, terre à millions” ! Symbole de fertilité, le chardon est propice au foisonnement. Ce resto de chef(fe)s en résidence a accueilli nombre de talents du monde entier (Mads Christensen, Quentin Péron ou Mahaut Le Lagadec). Cet été, le chef britannique multiprimé Daniel Morgan est aux manettes. Autant dire qu’il faudra être vif et prévoyant pour choper une place à sa tablée. Surtout si vous voulez profiter de la jolie terrasse, affublée d’une ancienne fontaine au charme hypnotique. Une fois installé, vous n’aurez qu’à vous laisser porter par une cuisine de marché, à découvrir à travers deux menus uniques (35 € au déjeuner, 45 € au dîner). 

Kasbah Vintage

Depuis quelques années, les boutiques vintage poussent (presque) aussi vite que les restos à Arles. Parmi elles, Kasbah Vintage remporte tous nos suffrages. Codirigée par une mère (toujours présente et particulièrement sympathique) et sa fille, la petite boutique offre une jolie sélection de vêtements pour femmes à tout petits prix. Au centre de la pièce, la machine à coudre est utilisée par la maman quand certains vêtements nécessitent un coup de neuf.

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Inari

Au cours d’une résidence à l’été 2021 au Drum Café (le restaurant de LUMA), Céline Pham (géniale cheffe nomade passée par Tontine, Septime ou Fulgurances) a un coup de foudre pour une petite chapelle médiévale de la place Voltaire. Et c’est dans ces murs séculaires datant du XIIIe siècle qu’elle a installé Inari, sa première adresse pérenne. Dans une sobre déco de bistrot vintage, le resto propose un menu unique en soirée (55 €), et à la carte le midi, à partir de produits locaux et de saison. Toujours à cheval entre son amour de la gastronomie française et ses racines vietnamiennes… Et toujours aussi bon ! 

Cave de Trinquetaille

Adieu le disquaire, bonjour la discave ! Ici, on chope du vin et des vinyles, et on trinque en musique dans une ambiance rock taillée pour le before. Le patron, Vincent, aime autant ses disques que ses mille et une quilles, qu’il préfère naturelles et dissémine du sol au plafond. Passage obligé pour goûter au fruit des vignes environnantes, du Gard à la vallée du Rhône, qu’on saura vous recommander avec passion. Good vines only

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Fondation Van Gogh

De sa fameuse Chambre à coucher à sa Terrasse de café (toutes deux peintes en 1888) éclairée d’un éclatant ciel étoilé, la ville d’Arles a inspiré à Van Gogh certaines de ses plus belles toiles. La fondation qui porte son nom fait aujourd’hui perdurer le regard illuminé du peintre néerlandais, le faisant dialoguer avec des artistes modernes et contemporains, de David Hockney à Gisèle Vienne. Dans un écrin ultramoderne tout en verre, la fondation expose différentes œuvres du peintre au fil des saisons et expositions temporaires, jamais les mêmes. Cet été, cinq de ses toiles seront mises en regard avec une immense exposition sur les peintres femmes et l’abstraction. 

Levain

Le nom est programmatique : levain, et du vin. À l’entrée de la ville, cette boulange et cave de poche se concentre sur l’essentiel. Le pain est tout simplement l’un des meilleurs qu’on ait jamais goûté, mais on se régale aussi de la focaccia (nature ou garnie) 100 % levain. Pour ne rien gâcher, tout est fait à partir de farines locales ! Côté vin, comptez sur du nature pur jus.

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Mesa

Opportunément située rue des Porcelets, Mesa est une adresse qui en a dans la ventrèche, mêlant cochonnailles et propositions végétales dans un même élan d’amour pour le bon gras et la finesse. Une carte courte (deux entrées, deux plats au choix), orchestrée par le jeune chef Raphaël Garnier qui se concentre sur la fraîcheur des produits régionaux et leur parfaite maîtrise en cuisine. Ses charmants tenanciers sont aussi les partisans d’une saine ivresse, avec une carte des vins 100 % nature, agrémentée de quelques belles références de bières locales. Mi mesa es tu casa

L'Alternative

Déjeuner (ou dîner !) avec vue. Juste en face des Arènes, L’Alternative est une adresse encore étonnamment confidentielle. Pour la trouver, cherchez « le lion gourmand », inscrit en lettres pourpres sur la jolie façade aux volets bleus. Ici, on mange dehors en toute simplicité, à l’ombre des parasols, des plats rafraîchissants aux saveurs méditerranéennes. Les prix sont raisonnables et les assiettes généreuses.

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Marché d’Arles

Deux kilomètres et demi de couleurs, de bonne humeur et de saucisses de taureau ! Tous les samedis matin, le marché d’Arles déploie ses délices régionaux du boulevard des Lices au boulevard Clemenceau. D’olives en anchoïades, c’est le meilleur de la Provence qui garnit les étals, avec quelques spécialités typiquement camarguaises à fourrer dans son panier. Si vous n’avez pas de panier, ça tombe bien, c’est aussi le meilleur endroit pour en trouver un ! 

L'Entrevue

Fun fact : entre deux étalages de livres, au sein de la Librairie Actes Sud, se cache un hammam très apprécié des Arlésiens. Ses propriétaires sont aussi ceux de L’Entrevue, resto marocain dont l’immense terrasse s’étale entre la librairie et le Rhône. Le tajine à l’agneau et pruneaux est délicieux, généreux et ultra parfumé. Mais les amateurs viennent aussi ici pour la décadente tarte au citron meringuée du restaurant (oui oui), qui rivalise presque de hauteur avec la tour Luma, en dessert ou au goûter !

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Maison Fragonard

Un nouveau vent de fraîcheur embaume la rue du Palais. Derrière des volets jaunes et une façade en pierre de taille, les trois suites et trois chambres des trois sœurs Fragonard renferment la quintessence de cette historique maison de Provence. L’amour de l’art et de l’artisanat, le soleil du Sud et l’air parfumé de la Méditerranée. A la fois maison d’hôtes et boutique de cosmétiques (et autres objets déco originaux), l'antenne arlésienne du parfumeur centenaire est une belle leçon d’art de vivre. Chaque chambre et suite y est unique, décorée de trouvailles chinées ici et ailleurs, des champs grassois d’où vient le parfumeur jusqu’à la route de la soie. Sexy, raffiné. 

Le bar de l’Arlatan

A Arles, l’Arlatan est à part. Dans un des plus beaux hôtels particuliers de la ville, bâti sur un site romain classé, quelque 2 millions de fragments de mosaïque bigarrés ont été assemblés par l’artiste américano-cubain Jorge Pardo. Île dans la ville, cet hôtel de la démesure aux faux airs de musée du design est une destination à part entière, comme un petit bout de Mexique provençal. Si vous ne prévoyez pas d’y séjourner, passage obligé au bar pour goûter à l’un des cocktails signature de la maison. Pensez à nous en sirotant votre William Shakes Pear (15 €), petite bombe de mezcal épousant la poire dans tous ses états. 

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Hôtel & Spa Jules César Arles - MGallery

A moins d’installer un matelas au milieu des arènes, difficile de faire plus central que ce cinq-étoiles du boulevard des Lices ! Un certain Christian Lacroix signe la déco colorée évoquant la Provence et les gardians de cet ancien couvent de carmélites tout en pierre de taille. Résultat : les chambres déclinent un séduisant grand écart entre minimalisme monacal et modernité pop. Outre un spa complet dans une ambiance antique, le Jules César propose comme impérial avantage une piscine à l’air libre (et chauffée !) où l’on se rend en passant par le cloître splendide. Avé César, ceux qui vont kiffer te saluent !

Où ? 9 boulevard des Lices, Arles.

Café Japonais

Derrière la devanture d’une ancienne boucherie à l’angle de la rue du 4-Septembre se cache cette micro-salle où les tenanciers trop sympas servent café et matcha dans une ambiance très décontractée. On s’y retrouve pour un délicieux onigiri sur le pouce, un petit gâteau japonais pour le goûter, ou un latte glacé à emporter dans ses pérégrinations à la découverte du quartier. Un shot de bonne humeur. 

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