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C’est en photographiant sa femme Yoko durant leur lune de miel dans les années 70 que Nobuyoshi Araki est devenu photographe. C’est en photographiant sans censure le spectacle du quartier rouge de Tokyo, Shinjuku, dans les années 80, qu’il est devenu célèbre. Son œuvre a ensuite toujours oscillé entre une fascination pour la mort, après celle de sa femme en 1993, et l’érotisme, une pulsion qu’il aime capturer avec son Polaroid, toujours à portée de main.
Le musée Guimet, qui avait dédié une expo en 2016 à ses “ligotages” (Araki est maître dans l’art du kinbaku, le bondage japonais), a récupéré au mois de mai dernier un fonds de ces Polaroid détenu par le collectionneur Stéphane André. Largement de quoi monter une expo, titrée POLARAKI, mille Polaroid, qui se tiendra du 1er octobre 2025 au 12 janvier 2026.
Les photos seront présentées en “43 colonnes composées de 9 cadres disposés bord à bord et du sol au plafond”, exactement comme dans l’appartement de Stéphane André. Une scénographie qui permet une double lecture, entre l’œuvre de l’artiste et sa perspective dans le cerveau du collectionneur. Sans oublier la nôtre…
Quand ? du 1er octobre 2025 - 12 janvier 2026.
Où ? 6 place d'Iéna, Paris 16e.
Combien ? 10-13 €. Billetterie ici.