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Que faire à Paris ce 1er mai ?

Tina Meyer
Écrit par
Tina Meyer
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Il pleut, mais c’est quand même la fête. Allez hop, remballez la déprime : expo, salon de thé, resto... Voici 5 idées de sorties pour vous occuper en ce jour de fête des Travailleurs dans la capitale.

Chiller (gratuitement) à La Station 

© Otto Zinsou

Pour la réouverture de ses espaces extérieurs le 1er mai, La Station revient avec une journée à la thématique des plus originales : celle du « Droit à la Paresse ». Un jour (et une saison à venir) vraiment pas comme les autres, 100% gratuit ! Un programme alléchant et plus éclectique que jamais : initiation à la radiophonie avec les animateurs déjantés de Station Station ou au Djing avec H-Ur, résident du collectif Hydropathes. On scrutera également avec curiosité le stand de Dessins sans Papiers, qui met en lumière les dessinateurs réfugiés et on ne fera pas chauffer la carte bleue grâce au Magasin gratuit. Pour ce qui est des enfants, ils pourront rêvasser en écoutant les contes de l’association de l’Oiseau à lunettes. Mais si on ne devait vous conseiller qu’une seule paresse, ce serait celle du karaoké organisé par Usé, le one-man-band électronico-punko-garage le plus fou du monde. Les ultimes heures de cette journée seront également bien occupées par les concerts de Kebo Mfumu et sa rumba congolaise aussi joyeuse que chill, et le blues-punk du bayou des Toulousains de Skin and Wire.

 

Se régaler au Grand bol

© Le Grand Bol

 

Tout est fermé, pont oblige ? Coup de bol (héhé) ce super resto chinois est ouvert demain soir ! Oubliez la déco sommaire avec fantastique chevauchée au mur. C’est bon, copieux, raffiné... et raisonnable niveau prix. A la carte, les transcriptions françaises fantaisistes esquissent une poésie gourmande : « œufs attrapent des pierres » (6,80 €) ou « envoyer charbon par temps de neige » : des cubes de bœuf avec du blanc d’œuf cuit (11,80 €). A piocher : vrai riz cantonnais parfumé, dodus xiao long bao, ou ces gambas sautées au piment (bon level).  

Se faire une toile à L’Atelier des Lumières

© Atelier des Lumières

 

3 300 m2 d’espace en plein 11e arrondissement consacrés aux arts numériques : voilà le projet de l’Atelier des Lumières, qui a ouvert ses portes le 13 avril dernier. C’est dans une ancienne fonderie, inoccupée depuis près de vingt ans, que Culturespaces – notamment à l’origine de la rénovation des Baux-de-Provence – a choisi d’installer le premier centre d’art numérique à Paris. L’objectif ? Utiliser au mieux les 10 mètres de hauteur sous plafond et toute la technologie mise à son service. On pense notamment aux 140 vidéoprojecteurs laser BARCO ainsi qu’aux 50 enceintes dernier cri Nexo.  C'est bien ouvert en ce jour férié : à vous la sublime rétrospective croisée des œuvres de Gustav Klimt et d’Egon Schiele !

 

 

Déguster des dorayakis dans un salon de thé japonais

© Tomo

Qui pouvait imaginer que deux pancakes fourrés de pâtes de haricots azuki sucrés allaient devenir LA marotte culinaire des foodies parisiens ? Tomo, salon de thé nippon du 2e arrondissement monté par deux anciens pâtissiers du restaurant japonais étoilé Aida décline le dorayaki minute. Du plus simple (à la fleur de sel de Guérande), au très coquin (matcha). Parmi les autres douceurs : les légendaires wagashis, petites pâtisseries traditionnelles, abritant en leur coeur de l’anko (pâte de haricot rouge), si mignonnettes qu’il est difficile de faire un choix. On arrose le tout d’un chocolat chaud maison au soba (sarrasin japonais) donnant des notes torréfiées à ce soyeux breuvage.

Choper un brin de muguet chez les meilleurs fleuristes de Paris

© DR

 

Ras-le-bol de la grisaille urbaine, du bitume où le moindre brin d'herbe ne se risque plus depuis longtemps ? C’est le printemps, hop ! On remonte ses manches, les mains dans la terre, on arrose, on rempote ! Découvrez notre sélection de fleuristes qui feront de votre chez-vous, un joli coin de verdure. Car qui dit 1er mai dit...

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