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Serge Gainsbourg en 1981
¢: Wikimedia Commons / Claude Truong-Ngoc

Trois adresses fétiches de Serge Gainsbourg à Paris

Après la Maison Gainsbourg, découvrez les lieux parisiens où l'Homme à tête de chou aimait blanchir ses nuits

Antoine Besse
Écrit par
Antoine Besse
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Si, comme nous, vous n’arrivez à accéder à la Maison Gainsbourg prise d’assaut depuis le 20 septembre –, ou si les velours du Gainsbarre signés Garcia vous donne des palpitations, on vous propose de partir dans un pèlerinage alternatif pour rendre hommage à l’homme à la tête de chou, ce grand insomniaque qui vivait la nuit et rarement loin d’un comptoir. Serge Gainsbourg ayant davantage fréquenté les bars d’hôtel et les boîtes de nuit que les clubs de toilettage canin, on vous propose d’aller boire un coup dans trois bars très différents, témoins toujours vaillants d’un Paris du passé (le Privilège, l’Elysée-Matignon ou la Calavados eux n’existent plus) où l’âme de l’auteur d’Initials B.B. flotte encore dans l’air comme une eau de Guerlain.

 

Bar Anglais du Raphael

Le palace de l’avenue Kléber a eu une grande importance pour le chanteur à partir de 1986. Il y a séjourné lors du tournage de Charlotte for Ever, il y a écrit son film Stan the Flasher et son tube « You're Under Arrest ». Le carburant de son inspiration fut – entre autres – les Gibson shakés au bar anglais tout en boiseries. Une classe intemporelle qu’il affectionnait particulièrement. 

Où ? 17, avenue Kléber, Paris 16e.

Le Bistrot de Paris

Situé à quelques encablures de son domicile de la rue de Verneuil, Gainsbourg était un habitué de ce bistrot à l’ancienne, repris à l’époque par le chef star Michel Olivier. Il s’asseyait toujours à la même table, la 46 en face du bar sous la verrière, et plantait un billet de 500 francs au pic à additions posé sur le passe-plat de la cuisine en saluant le chef. Et le 1er mars 1991, c’est ici avec sa fille Charlotte et sa compagne Bambou qu’il a pris son dernier repas.

Où ? 33 rue de Lille, Paris 7e.

Bistrot parisien
© Bistrot de Paris

L’Alcazar

En 1968, cet ancien local de voitures tout en longueur devient un cabaret avec spectacles de transformistes (on ne dit pas encore drag-queens) et s’impose vite comme une étape obligée dans le marathon om. Le chanteur y croise notamment Dani, meneuse de revue jusqu’en 1974 et future interprète de son Boomerang. Cinq décennies et un rachat par Terence Conran plus tard, l’Alcazar reste un lieu de nuit électrique avec notamment des spectacles de drag au bar du haut (en bas on dine plus sagement)

Où ? 62 rue Mazarine, Paris 6e.

 

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