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Blick Bassy
© KGOMOTSO NETO

Le musée du quai Branly rend hommage au Cameroun le temps d’une carte blanche d’anthologie

Le musée du quai Branly-Jacques Chirac offre une carte blanche au compositeur Blick Bassy. Au programme ? Concerts, installations, conférences et créations inédites.

Ecrit par Time Out. En partenariat avec le musée du quai Branly – Jacques Chirac
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Bonne nouvelle ! A l’occasion de l’exposition Sur la route des chefferies du Cameroun. Du visible à l’invisible, le musicien multiprimé Blick Bassy prend les commandes du quai Branly jusqu’au 17 juillet prochain. Quel meilleur invité pour parler du Cameroun que cet artiste dont le dernier album rend hommage à l’un des héros de l’indépendance camerounaise, Ruben Um Nyobè ? Un coup de projo sur l’histoire du pays africain qui se poursuit donc au sein du célèbre musée du 7e arrondissement avec une programmation super éclectique. 

Carte blanche Blick Bassy
© Kach Kach

Pour cette carte blanche, Blick Bassy proposera autant de la musique, de la danse que des rencontres. Son intervention débute le samedi 21 mai avec une conférence musicale menée par la philosophe Nadia Yala Kisukidi et lui-même, revenant sur l’histoire de Ruben Um Nyobè, syndicaliste et indépendantiste assassiné en 1958 par l'armée française. Le soir, Blick Bassy invite  Kareyce Fotso, Ami Yerewolo et Poundo, trois musiciennes issues de la nouvelle vague afro-contemporaine pour un concert 100% féminin au théâtre Claude-Lévi-Strauss. Le lendemain, c’est au tour du conteur Emil Abossolo-Mbo de d’investir l’amphi du musée pour interviewer… des instruments (vous avez bien lu) ! Puis, dès 17h, Blick Bassy reprend la main et utilise ces mêmes instruments pour interpréter les morceaux de son dernier album 1958, un opus exclusivement conçu en bassa, langue maternelle de l’auteur-compositeur. 

Si vous doutiez du caractère touche-à-tout de Blick Bassy, rendez-vous les 17, 18 et 19 juin pour découvrir Bikutsi 3000, un spectacle de danse afro-futuriste écrit par l’artiste camerounais, prenant place dans une Afrique dirigée par les femmes. Entre désirs d'émancipation et de conservation des traditions, la reine de Nkolmesseng (actuel Cameroun) convoque les femmes du continent à se battre avec une seule arme : la danse. Un manifeste féministe qui s’appuie sur les fonds du musée et qui met en lumière le bikutsi, une musique et une danse traditionnelle du Cameroun pratiqué par les Beti. Au printemps, on se paye un petit aller-retour au Cameroun sans même avoir à mettre un pied dans l’avion !

Quoi ? Nouvelle vague féminine afro-contemporaine
Quand ? Du samedi 21 mai au dimanche 19 juin 2022
Où ? 37 quai Branly, Paris 7e
Combien ? Selon les événements

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