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Les 11 groupes que vous devez absolument voir pour réussir votre Rock en Seine

Rémi Morvan
Écrit par
Rémi Morvan
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Comme depuis quinze ans lors du dernier week-end d'août, Rock en Seine polarisera une bonne partie des ultimes festivaliers de l'été. Au-delà de têtes d'affiche pas franchement originales, ce sont surtout les middle names et les petits nouveaux de la scène indé qui nous donnent envie de nous déplacer jusqu'au domaine de Saint-Coud dès le début d'après-midi.

Avec le rachat du festival par le banquier Matthieu Pigasse, l'année 2017 aura vu de nombreux changements s'opérer à la tête de Rock en Seine. Alors qu'on parle d'un partenariat avec AEG, plus grand gérant de salles de concerts au monde, et d'une possible suppression des subventions allouées par la région, on se posait la question de l'impact de ces nouveautés dans la programmation du festival. Et force est de constater qu'au premier regard jeté sur l'affiche, l'offre proposée semble dans la même veine que les éditions précédentes. Avec des têtes d'affiche internationales connues – même si parfois trop vues – comme les Kills, Flume, Franz Ferdinand, PJ Harvey ou The XX, Rock en Seine rappelle qu'il sait toujours y faire lorsqu'il s'agit d'attirer des gros noms.

Mais ce qu'on attend d'un festival, c'est surtout de découvrir ce petit groupe inconnu qui occupera nos playlists pour les six ou douze prochains mois. Comme avait pu nous le dire Etienne Blanchot, programmateur de la Villette Sonique : « La découverte est la plus belle des émotions. » Et cette année risque d'être bien belle sentimentalement parlant. Pour vous aiguiller parmi les groupes écrits en tout petit sur la carte avec des astérisques tellement ils sont petits, voici un panorama des pépites indé du crû 2017. Le futur, c'est maintenant.

• Les 10 ans de Born Bad Records

- Cannibale - Vendredi 25 août - Scène Firestone - 19h
- Frustration - Samedi 26 août - Scène Industrie - 22h15
- Villejuif Underground - Dimanche 27 août - Scène Ile-de-France - 20h45

Comment ne pas commencer ce tour d'horizon en évoquant l'anniversaire du plus gros label français ? Une vision, une ligne artistique sans concession et des succès d'estime à ne plus quoi savoir en faire. Mais avec les trois groupes estampillés Born Bad qui joueront durant le week-end, aucun doute que des centaines voire des milliers de personnes ploieront le genou.

Que ce soit avec les Frustration, piliers du label, véritables pyromanes scéniques avec leur punk-cold wave, Cannibale, jeune groupe de quarantenaires auteur d'un premier album sorti d'un monde où se côtoient un garage sixties, des rythmes caribéens et un clavier façon Bernie Worrell sous champis, ou bien le Villejuif Underground, groupe né pour hypnotiser les foules, Born Bad deviendra, à la fin des trois jours, l'antienne du festival. Et c'est bien normal.

  • Ty Segall – Dimanche 27 août – Scène Cascade – 16h55 

Ty Segall, pas vraiment un bleu dans le circuit indé, plutôt l'un des papes et instigateurs du renouveau de la scène garage de la côte ouest américaine. Cette année, il a sorti son neuvième album solo, comme d'habitude incroyable. Encore une fois, il viendra accompagné d'un nouveau groupe et nous donner ce qu'il sait faire de mieux : du plaisir.

 Bryan's Magic Tears - Samedi 26 août - Scène Ile-de-France - 20h15

Si vous avez déjà zoné au comptoir d'une salle indé parisienne cette année, vous avez forcément entendu des gens faire l'éloge de ce groupe. BRYAN'S MAGIC TEARS, le mot magique du moment. Leur EP sorti en décembre 2016, aux confins du psyché, d'une pop lo-fi et d'un shoegaze sous substances hallucinogènes, est une invitation à l'exploration cosmique et leurs lives sont des petits pas pour l'homme, mais des grands pas pour l'humanité musicale. 

  • Barbagallo – Vendredi 26 août – Scène Industrie - 17h05

Tame Impala serait-il là où il est sans Julien Barbagallo derrière la batterie ? Délicate question mais une chose est sûre, le Toulousain a su imprégner sa griffe rythmique déjà si présente chez Aquaserge, son groupe de toujours et à l'origine du renouveau de la scène francophone actuelle. Entre tout cela, il a réussi à sortir 'Grand Chien' son deuxième album solo, qu'il viendra présenter au domaine de Saint-Cloud. Quand la virtuosité et la douceur s'allient, ça ne peut que recevoir le macaron « Immanquable » de Time Out.

  • King Khan & The Shrines – Dimanche 27 août – Grande scène – 14h30

Avec King Khan, c'est une légende du garage mondial qui foulera la Grande scène. Et c'est peu de dire qu'il sait comment mettre le public dans sa poche. Accompagné de ses Shrines, le roi canadien est l'auteur de prestations aussi enivrantes que ses tenues sont moulantes, entre soul, garage et psyché. Le genre d'artiste qui vous fait venir à Saint-Cloud dès 14h30. 

  • Fuzzy Vox - Samedi 26 août - Scène Firestone - 22h15

Après 'No Landing Plan' sorti en 2016, les petits gars d'Joinville sont de retour avec un EP prévu pour la rentrée. Leur power-pop est faite pour être écoutée sur scène et leurs concerts sont de grandes messes rock'n'roll où il n'est pas rare de voir le chanteur Hugo étrenner son costume bariolé dans la foule. Du sang, de la sueur et des larmes (de joie) pour les Fuzzy Vox. 

  • Columbine - Samedi 26 août - Scène du Bosquet - 21h10

La ville de Rennes est davantage connue pour son inépuisable vivier de groupes de garage, le tonitruant concert des Kaviar Special l'an dernier étant là pour le prouver. Mais avec Columbine, c'est avec le rap que la ville de la galette-saucisse s'illustre.

  • Lysistrata - Samedi 26 août - Scène Industrie - 16h40

On se souvient toujours d'un concert de Lysistrata. Ca joue très fort, très bien et c'est très bien comme ça. Le mélange de noise, math-rock et psyché de ces trois jeunes originaires de Saintes est détonnant. Leurs titres peuvent durer dix minutes, contant une histoire dont on est si pressé de connaître la fin qu'on en trépigne d'impatience.

  • The Lemon Twigs - Dimanche 27 août - Scène Industrie - 19h50

Deux frères aux coupes de cheveux plus que douteuses mais des goûts et influences musicaux plus que certains. Chez les Lemon Twigs, on entend les Beach Boys, les Byrds et les plus belles influences sixties assaisonnés à leur sauce. Malgré leurs 17 et 19 ans, ils sont déjà rodés comme personne en live. Que voulez-vous, être fan de Keith Moon ne peut que révéler vos plus douces pulsions scéniques !

Pour voir la programmation complète, c'est par ici !

Quoi ? Rock en Seine 2017.
Où ? Domaine national de Saint-Cloud, 92210 Saint-Cloud.
Quand ? Du 25 au 27 août 2017.
Combien ? De 39 à 119 €.

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