Les meilleurs podcasts de musique à écouter

Confinement oblige, le Mellotron a fermé (temporairement) sa chouette adresse en dur de la rue Beaurepaire. Mais le podcast, émettant depuis 2012, continue de pourvoir en bonnes ondes musicales. Lancé par des mélomanes multigenres, on y écoute les pépites pop, hip-hop, blues, italo-disco ou électronica dénichées dans tous les pays du monde par une tripotée d’ami(e)s de la maison. Avec plus de 5 000 mix, il y a assez de contenus pour rester en confinement jusqu’à Noël sans entendre deux fois le même morceau !

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Depuis 2016, King Lee (Pierre Etienne pour l’état civil belge), ancien du groupe Starflam, chantourne chaque mois une émission d’une heure sur le hip-hop avec amour et une pointe d’accent. Loin de l’actualité brûlante des grosses machines, le lascar se penche plutôt sur les artistes francophones à la marge (Gérard Baste des regrettés Svinkels ou les programmateurs d’un festival belge), ses chouchous et ses pépites totalement sous le radar. Le tout possède le charme particulier des podcasts de passionnés et on s’enfile toutes les archives sans s’en rendre compte. Non, pour contredire Nas, le hip-hop n’est pas mort !

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Autant vous dire qu’il faut plus qu’une petite pandémie paralysant la planète pour ralentir la pléthorique production de Rinse. La branche française en ligne de l’ex-radio pirate londonienne émet depuis 2014 et propose à l’amateur de musique électronique une programmation cinq étoiles tout au long de la journée et par tranche de deux heures. Pas un style n’y échappe : drum’n’bass, electronica, techno pure et dure, chill… De quoi attendre serein la reprise des hostilités sur les dancefloors.

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Vous avez fini tout Netflix et la réouverture des salles ne semble pas pour demain… Comment assouvir votre manque de cinéma ? En vous jetant sur Total Trax ! Ce podcast érudit proposé par Rafik Djoumi, Olivier Desbrosses et David Oghia traite des musiques de film et uniquement des musiques de film. Dans une vingtaine d’émissions bourrées d’anecdotes, d’analyses et d’extraits, on découvre cet aspect essentiel de l’ambiance d’un film finalement assez peu abordé dans les critiques. Pour le moment, les garçons s’ébrouent dans leur genre de prédilection : la fantasy américaine. On aimerait bien qu’ils s’attaquent aux musiques françaises des années 70, tiens !

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Cet été, les plaines de France ne vont pas résonner des guitares maltraitées, tressauter des cavalcades dans les mosh pits ou s’irriguer à la bière tiède. Bref, il n’y aura pas de festival de metal. Ne pleurez pas, ça fait rouiller les clous et écoutez plutôt YCKM (« ouaillecikiaime » acronyme de You Can’t Kill the Metal) qui va vous récurer les petits os des oreilles. Avant le confinement, l’émission hebdomadaire mélangeait revue de la presse spécialisée, critiques de disques et des morceaux bien vénères. Depuis qu’on est coincé chez nous, la formule se resserre autour d’une playlist avec du poil autour mais toujours hautement recommandable.