Pour qui ? Un(e) futuriste (fan des néons roses)
Plat culte ? La Cruella Devil : tomates San Marzano, fior di latte, salami piquant (12 €)
S’installer à quelques numéros d’un concurrent (O'scià), il fallait oser ! Mais les Français Romain et Julien n’ont peur de rien. Après avoir passé deux ans à Naples à écumer les pizzerias, ils ont sorti cette pizzeria design (carreaux blancs, néons roses, murs-miroirs...) Laquelle, attention, dépote chaque midi et soir 101 pizzas, pas une de plus, compteur à l’appui. Four à bois importé et conçu sur mesure, pâte laissée à reposer entre 26 et 36 h, burrata des Pouilles, mortadelle Slow Food… Prometteur.
Verdict ? Mitigé. La Margherita (le test ultime pour juger toute pizza), ici à 10 €, manque de punch. Sans être mauvaise bien sûr, la pâte s’avère ce midi-là un peu mollassonne, et surtout trop cramée sur les trottoirs -ces rebords épais, typiques du style napolitain. La garniture était pourtant en règle : Roberto, pizzaïolo made in Napoli, utilise des tomates pelées en boîte (San Marzano), mises à mariner avec du basilic frais. Et rajoute ensuite une fior di latte elle aussi d'origine. On fait glisser le disque d'or avec une Nastro Azzurro (7 € les 33 cl). Avant d'enchaîner sur un maousse tiramisu revisité, délicieux, zesté aux citrons de la côte amalfitaine (7 €).
