Pour qui ? Les mordus de poulet, dinde et autres pintades. Un déjeuner en famille ou un dîner romantique
Plat culte ? La cannette de 100 jours de la Dombes, pochée au bouillon, puis rôtie entière
Après une balade dans le Paris bucolique (Montmartre), entrez dans l’antre du poulet rôti ! Un lieu élégant et apaisant, cornaqué par Antoine Westermann, toque trois étoiles jadis aux manettes du Buerehiesel (Strasbourg), et ex-patron et chef de Drouant (le resto des Goncourt, revendu depuis).
L'aile ou la cuisse ? Ici, amis avivores, vous n'aurez que de la came de première bourre. Lors de notre dernier passage (novembre 2018), la star c'était le coq Barbezieux (98 €), à partager avec 4-5 convives. Mais sur les conseils d’un maître d’hôtel très à l’écoute, on se laisse tenter pour la cannette de la Dombes (86 €) servie avec son jus, ses frites maison (certes bonnes mais trop salées), des macaronis gratinés au fromage (régressifs à souhait) et une salade verte (parfaitement assaisonnée). Pour faire glisser tout ça, rien de tel qu'un côte du Rhône Vieilles Vignes 2015 du Domaine de Grangeneuve (40 €), joli vin aux arômes de fruits murs et aux tanins veloutés.
Les meilleures choses sont souvent les plus simples, et ça Le Coq Rico l'a bien compris : foie gras d’oie en croûte (33 €) juste agrémenté d’une pincée de fleur de sel et d’un tour de moulin à poivre, servi sans pain, même pas besoin ; très très tendre cannette en cuisson lente au goût de reviens-y ; et pour terminer en beauté, sublime brioche caramélisée, poire pochée et glace à la bière (14 €). Si les appétits sont mis à rude épreuve, le service est clair dès le début : ici pas de gâchis, les volailles sont servies entières et si vous ne les finissez pas, vous repartez avec ! Bel esprit !