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Amis nippophiles, pour avoir une chance de poser ses fesses dans ce spot bien sapé (comptoir en parpaings de béton brut, pierres grattées, bibli de mangas à l’entrée), mieux vaut ramen-er sa fraise tôt. Car dans la salle normcore en forme de coude (avec une petite pièce sur la gauche pour plus d’intimité), préparez-vous à slurper de merveilleuses nouilles maison à base de blé japonais, parmi les meilleures de Sainte-Anne !
Attention, la carte est du genre monomaniaque. Pas de desserts et en entrée, juste un quinté de gyozas au porc à 6 €. Foulard vissé sur la tête, le samouraï Makoto Saegusa mitonne trois bouillons, du plus clair au plus épais, et du moins au plus salé. Une fois assis sur un fût de bière recyclé en tabouret, on vous demandera de choisir le vôtre : classique (succulent bouillon de volaille et de porc dégraissé, pour nous le meilleur ; 12 €), shoyu (12 €) ou miso (umamiesque, mais bonjour le sel, 13 €) – sachant que chacun d’eux peut se décliner en version « spéciale », moyennant 2 balles de supplément. A vous le rab de feuille d’algue séchée, d’œuf nitamago (mariné et cuit, bien coulant), et de fines et fondantes tranches de chāshū (porc).
Pour se rafraîchir le gosier ? Bière Kirin à la pression (4 € les 25 cl), thé vert bio, froid (2,50 €) et eau du robinet microfiltrée offerte (enfin un restaurateur sensé, bravo !).
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