Oinari

Pour qui ? Ceux qui veulent changer des éternels sushis, makis, ramens…
Plat culte ? Un umamiesque inarizushi au crabe !

Dix couverts dans la cahute de poche, pas un de plus ! Perchée sur un tabouret en bois clair, avec vue sur la cuisine ouverte derrière laquelle s’active le chef Yukinobu Iwasa, on dégaine les baguettes plus vite que notre ombre. Au déj, c’est en mode bentos d’inarizushi (et Tony Truant, la rock star des Wampas a visiblement bien kiffé). Kezako ? Des petites poches de tofu frit vinaigré et sucré, fourrées de riz vinaigré et agrémentées de divers ingrédients (sésame, yuzu, wasabi...) Grande spécialité de Kyoto, O-inari étant la divinité des moissons du riz et le gardien des maisons.

Le soir, on passe en mode izakaya, l’équivalent de notre bistrot franchouillard : des petits plats anti-touristes, typiques de la cuisine japonaise de tous les jours. Bonne pioche : des gomaé, haricots verts croquants au sésame, relevés d’une sauce soja vinaigrée très salée (6 €); un poulet frit minute (kaarage) à dipper dans une mayo liquide légèrement pimentée (9 €); et ce trio d’inarizushi  (7 €) dont une umamiesque bouchée au crabe. Oubliez le vin et restez couleur locale avec un maré sakément bon, à boire froid ou chaud. Rien à voir avec le tord-boyaux servi dans les pseudo nippons parisiens (avec la dame ou le monsieur à poil au fond du verre).