Robert M.Smith
© LG / Time Out Paris
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10e arrondissement : les boutiques

Boutiques de créateurs ou friperies, tous les goûts sont servis

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  • Boutiques
  • République
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Le Centre Commercial
Le Centre Commercial
S’habiller au Centre Commercial, a priori ce n’est pas très glamour. Et pourtant ne vous fiez pas au nom, car ce concept-store installé dans la rue de Marseille, aux côtés d’A.P.C., Maje et autres Claudie Pierlot, ravira les amateurs de belle sape. Il faut dire que les fondateurs de la boutique savent y faire, puisque ce sont eux qui sont à l’origine de Veja, la fameuse marque équitable de baskets devenue particulièrement tendance. Sébastien Kopp, l’un des co-fondateurs, a fait le pari d’une mode consciente des enjeux sociaux et écologiques, capable de s’adapter aux nouveaux desiderata d’une clientèle sensible au devenir de la planète. En somme, le hipster a beau être agaçant, au moins il n’achète pas made in China. Toujours dans cette optique, le Centre Commercial prend soin de ne présenter que des marques répondant à ces critères de transparence sur les méthodes employées dans la création des vêtements. Au sein d’un espace joliment aménagé, où l’on ne se bouscule pas entre deux portants, le fan de mode trouvera donc des marques adeptes du « fabriqué en France », comme Bleu de Paname, Repetto, Saint-James, ou Roseanna, mais aussi d’autres noms connus et sensibles au développement durable comme les inévitables Veja, Valentine Gauthier (la future Isabel Marant, souffle-t-on partout) ou encore Christine Phung, lauréate du Grand Prix de la Création de la ville de Paris 2011 pour son travail avec des artisans traditionnels et ses projets équitables en partenariat avec des...
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  • Fromagers
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Depuis 2015, les saisons rythment les étals de cette jolie échoppe qui se veut de proximité, tenue par un couple qui crèche dans la même rue bouillonnante (celle du Faubourg-Saint Denis). Laure Takahashi et Mathieu Vermorel, les Tic et Tac du cheese, ont été à bonne école, chez les super fromagers Martine Dubois et Rodolphe Le Meunier. Ici, les tourtereaux ne proposent que des produits fermiers et au lait cru, issus de méthodes traditionnelles, respectueuses du bien-être des animaux, notamment de la qualité de leur alimentation. Au total, près de 200 spécialités castées suite à un tour de France et des rencontres en Espagne, Italie et Suisse. Bravo ! L’affinage est réalisé sur place, dans une cave où les fromages vieillissent à 9 °C et 90 % d'humidité. Le bon cabas chez Taka ? Le sublime saint-nectaire au poivre sansho (38 €/kg), le gruyère à l’aspérule odorante (38,50 €/kg), en collaboration avec le sourceur Sylvain Grundlinger (Trouvailles & Terroirs), les chèvres en direct producteur comme ce Névé de la Ferme Bourguinat (6,80/kg) ou celui de la Ferme Chassevent (8,50 € pièce)… Sans oublier l’Azzurra, rarissime gorgonzola de chèvre (bêêê oui, ça existe) fabriqué avec amour par la fromagerie Lavialattea, en Lombardie (45,80 €/kg).
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  • République
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Du turbin monotone à la turbine exaltante, il n’y a qu’un pas que Chloé Novat et Elyse Castaing ont allègrement franchi avec cette reconversion givrée. Les anciennes consultantes se sont installées dans cette boutique minimale (de la faïence de métro blanche, un mini-comptoir boisé et deux machines à glace) et n’y proposent que de la « glace à l’italienne » (en fait inventée aux Etats-Unis dans les années 1930 où elles sont appelées soft serves) à la texture aérienne. Chez Combine, on ne plaisante pas avec la qualité : tout est réalisé sur place avec du lait (ou de l’eau), du sucre, des fruits bio et basta. Le menu, inscrit sur un Velleda, change chaque semaine et se montre plus lapidaire qu’un Corse avec une angine. Quatre parfums servis en doublette et c’est tout : sorbet fraise associé à une glace aux baies de Timut ou un duo caramel et fleur de lait. Les parfums sont subtils mais bien dessinés et surtout pas trop sucrés. Un petit plaisir à déguster à la fraîche sur le quai du canal voisin. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • Créateurs
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
Les Tricoteurs volants
Les Tricoteurs volants
Le froid de l’hiver et votre trajet en métro s’étirent comme un fil sans fin ? Et si vous vous mettiez au tricot ? Découvrez Les Tricoteurs volants, une mercerie sympathique tenue par Enrico, un ancien libraire passionné de laines. Vente de pelotes (entre 2 et 39 €), matériel à tricoter ou à crocheter, cours de tricot ou encore créations sur mesure vous y attendent !  C’est aussi une boutique dans laquelle les papas et les hommes amateurs de « do it yourself » se sentiront comme chez eux, un lieu où l’on peut discuter de loisirs créatifs comme de gender studies. On trouve chez les Tricoteurs volants de l’alpaga, vous savez ce mouton-lama-bichon-frisé originaire d’Amérique latine, mais en l’occurrence élevé en Angleterre. La laine sélectionnée provient majoritairement de productions européennes, notamment de la filature française éco-responsable Valgaudemar, une institution depuis 1830. Que vous soyez débutant ou confirmé, si vous vous emmêlez les aiguilles, vous pourrez toujours vous inscrire à un cours thématique : déchiffrage ou création de patron, tricot en rond, finition de tricot et bien d’autres, pour 35 € les deux heures. Pulls simples, irlandais ou aux motifs celtiques, doudous, écharpes, bonnets, vous adorez mais la patience vous fait défaut ? Laissez tomber les cours et passez directement commande à Enrico ! Autant dire que le gentleman est inspiré, du simple vêtement au costume de théâtre déjanté. Pour la petite histoire, sa passion pour le tricot ne lui a pas...
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  • Chocolateries et confiseries
  • République
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Ample ganache chai, praliné noisette piqué d’une pointe de sel, incroyable mariage entre céréales torréfiées et crème de marron, pâte de coing ou de poire poêlée…La carte de William Artigue brillamment hivernale met du baume au cœur et aux papilles. Mais dépêchez-vous d’aller dans sa classieuse boutique blanche et inox (signée Mur.Mur) si vous voulez la goûter car le jeune chocolatier confiseur la change au printemps ! Une carte de chocolats et de pâte de fruit solidement ancrée dans les saisons, voilà comment cet élève de Patrick Roger et Jacques Genin compte se démarquer dans le game du cacao (et ne pas faire la même ganache toute sa carrière). Cette ambition s’appuie sur une maîtrise technique imparable et un appro au cordeau :  ingrédients viennent au maximum de France (châtaignes d’Ardèche, noisettes du Lot et Garonne, amandes de la Drôme…) et les divers crûs de chocolat de chez Nicolas Berger.  Pour Pâques, William a déjà trouvé son animal totem, à l’image du hérisson de Patrick Roger : la loutre qu’il décline en bébé trop mignon, ado ou maman ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • Epicerie fine
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • 5 sur 5 étoiles
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Entre les 54 et 60 de la rue du Faubourg Saint-Denis, trois planques à bon goût régalent les becs fins bien rencardés. Une boulange-pâtisserie-chocolaterie, faisant aussi traiteur. Un spot branché antipasti et produits du monde… Et surtout, cette épicerie façon jouissive caverne d’Ali Baba, au choix pointu de fromages, charcut’, épicerie, vins et spiritueux. Dans la famille Julhès, je veux ? Nicolas, le fils, qu’on pourrait écouter des heures. Fromager de formation (finaliste MOF), il se passionne pour les produits fermentés : vin, bière et saké. Et ouvre avec son frère Sébastien l’unique Distillerie de Paris aux belles propositions spiritueuses. Ici, au 54, point de fromages industriels ! Que du tradi, comme ce magique camembert de Normandie au lait cru, AOP, bio ET fermier de Janine et Denis Lelouvier (6,50 €). Ils ont leurs propres vaches, nourries à 100% au foin. Pas d’ensilage, pas de granules ! Shoppez aussi ces chèvres au lait cru. Comme la bûchette fermière bio de la Sarthe (4,40 €) et ce rond cendré du Centre (4,30 €). Vous êtes plutôt d’humeur charcutaille ? Ce saucisson Mayte Ibayona (8,50 €) ou cette mortelle Mortadelle (14 €/kg) vous laisseront baba. A mouiller avec une quille du Domaine Les Foulards Rouges de Jean-François Nicq, « La Soif du Mal » (19,90 €) ou d’un Navis du Mas d’Agalis (15,90 €) à buvabilité extrême. A moins que vous ne vouliez passez direct au brutal : la Distillerie et son Gin et Rhum maison (47 et 49 €), incontournables.
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  • Fripes et vintage
  • 10e arrondissement
  • prix 2 sur 4
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Robert M. Smith
Robert M. Smith
Bienvenue chez Robert M. Smith, un espace de 90 m2 aux multiples facettes situé au-dessus de la très colorée rue Sainte-Marthe. Au premier abord, une devanture trouble ne laisse apparaître que deux ou trois néons et quelques vêtements suspendus. A priori rien qui présage une future dépendance. Et pourtant, en nous plongeant dans son univers en perpétuelle évolution, à la fois moderne et délicieusement rétro, ce bon vieux Robert finit forcément par séduire – et rendre accro. Une première salle majoritairement remplie de pièces de créateurs à prix atelier, dans laquelle vêtements et bijoux tendance flottent aux côtés de vieux vélos, chaises en formica (12 euros), et bibelots vintage rangés dans une étagère bleue pétrole (couple salière/poivrière à 3 euros, miroir en rotin à 10 euros, vase à 7 euros…). Il faut savoir que cet espace de la boutique est en partie sous-loué par différents créateurs, et change tous les mois. On arrive ensuite dans le salon, où vieux fauteuils club (150 euros), dessertes à pieds compas (25 euros) et vinyles de collection habillent la pièce, qui devient ainsi ultra douillette. Des prix plus qu’honnêtes pour des objets de qualité qui se font trop rares ou trop chers en brocante, et que Tonton Robert renouvelle en permanence, en tant que fou de chinage. Et ce n’est pas par hasard si l’on parle de salon : ici, en plus de pouvoir vous servir une part de gâteau fait maison ou un bon café, des ateliers et évènements en tous genres sont programmés : pièces...
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  • Boutiques
  • Strasbourg-Saint-Denis
Un vent d’Inde souffle sur Strasbourg Saint-Denis et le Passage Brady ! Et pour cause, c’est ici qu’on retrouve la plus grande concentration de restaurants indiens de Paname – après le quartier La Chapelle. Dans la splendide verrière du 10e arrondissement, on vous conseille de faire un tour dans la géniale épicerie Velan, où shopper des épices soigneusement sourcées aux quatre coins du monde (y compris les plus difficiles à se procurer à Paname), des fleurs séchées comestibles, du riz, des shampooings et tout un tas de babioles bollywoodiennes. Autre adresse recommandable, le centre spécialisé en ayurveda (une médecine traditionnelle pas vraiment conventionnelle) et ce spa et salon de beauté voisin, Bakshi, idéal pour vous faire épiler au fil de coton ! N’oubliez pas que le Passage Brady continue également de l’autre côté du boulevard de Strasbourg, sauf qu’ici ça sera à l’air libre et sans verrière. Ce qui ne vous empêchera pas d’aller jeter un œil aux autres restaurants indiens qui complètent ce Little Indian Town, et choisir au mieux où déguster votre nan et poulet Tikka Massala du jour. Ils ont leur adresse Passage Brady :  - Beauté et bien-être : Angel Beauty Indian, Bakshi Paris, Coiffure Dove, New coiffure, Thulasi- Epicerie et artisanat : Velan- Restaurants : Jardin de l’Inde, Le Passage de Pondichéry, La Reine du Kashmir, Palais des Rajpout, Pooja Namo, Yasmin
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  • Fripes et vintage
  • 10e arrondissement
  • prix 2 sur 4
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Chez Paulette
Chez Paulette
Dans le 10e, Chez Paulette fait assurément partie des adresses prisées des modeuses et des touristes en quête de vintage dans la capitale. Et on comprend pourquoi en passant le seuil de cette boutique de quartier colorée et soignée, tenue par la pétillante Bénédicte. Styliste de formation et habitante de l’arrondissement, elle a créé l’endroit il y a presque cinq ans, proposant initialement de nombreuses pièces de sa collection personnelle. Mais ici, point d’odeurs de vieilles chaussures ou de vestes poussiéreuses : Bénédicte tient à remettre en état, repasser voire customiser chacun des articles, avant de les exposer. « Je n’hésite pas à reprendre une robe dont je trouve le col un peu trop strict, par exemple, ou à ajouter une ceinture », précise la gérante pour qui la créativité reste un plaisir et la mode, un amusement. Environ trois-quarts des pièces de la boutique sont ainsi retouchées et remises au goût du jour. Dans cet univers fantaisie et 100 % féminin, rappelant vaguement les films d’Almodovar, se niche une sélection de robes, de jupes et de chaussures des années 1960 à 1980 mais aussi des accessoires : sacs à main, ceintures et autres bijoux. « Devil is in the details. » Certains articles proviennent de créateurs ou de grandes marques (Saint-Laurent, Lanvin…), toujours en très bon état. D’autres sont d’origine plus modeste. Bénédicte fonctionne au coup de cœur, en fonction du « potentiel » de la pièce. Côté portefeuille, rien de ruineux Chez Paulette (prénom...
  • Bars à tapas
  • Poissonnière
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Désir salin
Désir salin
Si l'on en croit les on-dit, il y aurait près d'un million de Bretons de cœur et de naissance disséminés un peu partout en Ile-de-France et à Paris... Une bien belle brochette de mangeurs de coquillages, de férus de poissons et d'incorrigibles leveurs de coude. Cette diaspora exigeante s'esclaffe souvent à la vue des prix pratiqués sur le bitume parigot et attend impatiemment chaque retour en terre sainte pour s'empiffrer d'huîtres en baie de Quiberon.  Mais des fois, quand l'appel du large se fait sentir, quand même l'odeur des algues pourries vient à nous manquer, une dose de plaisir iodé s'impose. Alors hop, on file au marché Saint-Quentin. Là, entre les rangées de légumes, de fromages et de barbaque, il y LE poissonnier, celui qui choisit lui-même ses pêcheurs et glisse dans la glace ses produits de qualité, monsieur Dominique Maury. Ce gars sympathique, qui fournit nombre de grandes tables parisiennes, aime tellement ses poissons qu'il les caresse tendrement en nous racontant leur vie. Récemment, il a eu l'idée lumineuse d'installer un comptoir de six ou sept places sur le côté de son étal pour nous recevoir et nous servir ses petits amis. Pour 12 €, vous pourrez ainsi déguster une douzaine d'huîtres, arrosées d'un verre de muscadet (3 € le verre), une assiette de crevettes et bulots (8 €) ou encore une assiette de sashimis fraîchement découpés sous vos yeux ébahis (10 €). C'est vrai, ce n'est pas donné si l'on considère les prix du marché des Lices, mais dans ce coin...
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