Robert M.Smith
© LG / Time Out Paris
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10e arrondissement : les boutiques

Boutiques de créateurs ou friperies, tous les goûts sont servis

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Du turbin monotone à la turbine exaltante, il n’y a qu’un pas que Chloé Novat et Elyse Castaing ont allègrement franchi avec cette reconversion givrée. Les anciennes consultantes se sont installées dans cette boutique minimale (de la faïence de métro blanche, un mini-comptoir boisé et deux machines à glace) et n’y proposent que de la « glace à l’italienne » (en fait inventée aux Etats-Unis dans les années 1930 où elles sont appelées soft serves) à la texture aérienne. Chez Combine, on ne plaisante pas avec la qualité : tout est réalisé sur place avec du lait (ou de l’eau), du sucre, des fruits bio et basta. Le menu, inscrit sur un Velleda, change chaque semaine et se montre plus lapidaire qu’un Corse avec une angine. Quatre parfums servis en doublette et c’est tout : sorbet fraise associé à une glace aux baies de Timut ou un duo caramel et fleur de lait. Les parfums sont subtils mais bien dessinés et surtout pas trop sucrés. Un petit plaisir à déguster à la fraîche sur le quai du canal voisin. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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Le Centre Commercial
Le Centre Commercial
S’habiller au Centre Commercial, a priori ce n’est pas très glamour. Et pourtant ne vous fiez pas au nom, car ce concept-store installé dans la rue de Marseille, aux côtés d’A.P.C., Maje et autres Claudie Pierlot, ravira les amateurs de belle sape. Il faut dire que les fondateurs de la boutique savent y faire, puisque ce sont eux qui sont à l’origine de Veja, la fameuse marque équitable de baskets devenue particulièrement tendance. Sébastien Kopp, l’un des co-fondateurs, a fait le pari d’une mode consciente des enjeux sociaux et écologiques, capable de s’adapter aux nouveaux desiderata d’une clientèle sensible au devenir de la planète. En somme, le hipster a beau être agaçant, au moins il n’achète pas made in China. Toujours dans cette optique, le Centre Commercial prend soin de ne présenter que des marques répondant à ces critères de transparence sur les méthodes employées dans la création des vêtements. Au sein d’un espace joliment aménagé, où l’on ne se bouscule pas entre deux portants, le fan de mode trouvera donc des marques adeptes du « fabriqué en France », comme Bleu de Paname, Repetto, Saint-James, ou Roseanna, mais aussi d’autres noms connus et sensibles au développement durable comme les inévitables Veja, Valentine Gauthier (la future Isabel Marant, souffle-t-on partout) ou encore Christine Phung, lauréate du Grand Prix de la Création de la ville de Paris 2011 pour son travail avec des artisans traditionnels et ses projets équitables en partenariat avec des...
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Make My Lemonade
Make My Lemonade
Modeuses blasées, passez votre chemin. Bienvenue dans le monde merveilleux de Lisa Gachet, une mode tutti frutti où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… Et on se laisse vite charmer. C’est le sarcasme en bandoulière que nous avons franchi les portes de son concept store Make My Lemonade, quai de Valmy. Celle qui a cassé Internet avec ses do-it-yourself a enfin une adresse IRL pour exprimer sa créativité sans limite. L’espace de 386 mètres carrés nous plonge direct dans un univers plus girly tu crèves. Les murs jaune citron et blancs cadencent mannequins, portants, étagères de fringues et accessoires Make My Lemonade, soit une mode simplissime, facile à vivre et survitaminée. Les fruits – citrons en tête – sont partout et, partout toujours, cet esprit “friandise” au je-ne-sais-quoi de régressif. Loin d’être écœurées, c’est libérées que nous déployons enfin nos ailes en poussant sans complexe de petits cris aigus devant le moindre bidule rose Tagada. “Oooh les talons trop mignons”, “J’a-dooore les lunettes en forme de cœur !”, “Il est à combien le sweat Mon Petit Chat ??”. Bref, ça va trop loin, on est en totale roue libre joie/honte et on s’en fout parce que c’est cool d’être une meuf, merde.   Plus sérieusement, aux collections qui vous rhabillent dans la joie répondent une multitude d’accessoires qu’on brûle d’envie d’acheter, par principe (des cahiers comme s’il en pleuvait, de la papeterie goleri et pas mal de trouvailles beauté). Autre point...
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Les Tricoteurs volants
Les Tricoteurs volants
Le froid de l’hiver et votre trajet en métro s’étirent comme un fil sans fin ? Et si vous vous mettiez au tricot ? Découvrez Les Tricoteurs volants, une mercerie sympathique tenue par Enrico, un ancien libraire passionné de laines. Vente de pelotes (entre 2 et 39 €), matériel à tricoter ou à crocheter, cours de tricot ou encore créations sur mesure vous y attendent !  C’est aussi une boutique dans laquelle les papas et les hommes amateurs de « do it yourself » se sentiront comme chez eux, un lieu où l’on peut discuter de loisirs créatifs comme de gender studies. On trouve chez les Tricoteurs volants de l’alpaga, vous savez ce mouton-lama-bichon-frisé originaire d’Amérique latine, mais en l’occurrence élevé en Angleterre. La laine sélectionnée provient majoritairement de productions européennes, notamment de la filature française éco-responsable Valgaudemar, une institution depuis 1830. Que vous soyez débutant ou confirmé, si vous vous emmêlez les aiguilles, vous pourrez toujours vous inscrire à un cours thématique : déchiffrage ou création de patron, tricot en rond, finition de tricot et bien d’autres, pour 35 € les deux heures. Pulls simples, irlandais ou aux motifs celtiques, doudous, écharpes, bonnets, vous adorez mais la patience vous fait défaut ? Laissez tomber les cours et passez directement commande à Enrico ! Autant dire que le gentleman est inspiré, du simple vêtement au costume de théâtre déjanté. Pour la petite histoire, sa passion pour le tricot ne lui a pas...
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Boxing Shop
Boxing Shop
A Paris, peu de lieux se consacrent exclusivement aux sports de combat. Chez Boxing Shop, on fait dans les sports pieds-poings : krav maga, boxe thaï, française et anglaise principalement. En rayon : des tenues et équipements pour particuliers et professionnels, des parures de killer du ring pour frimer ou des sacs de frappes (suspendus ou avec une base à remplir d'eau). Tout est là pour donner envie d'enfiler les gants ! Hommes et femmes trouveront de quoi protéger leurs attributs et ne pas finir en bouillie bleutée (parce que le sourire, c'est important !). Des pieds à la tête en passant par la poitrine ou les tibias, on y trouve une multitude de protections. La philosophie des sports pieds-poings semble être avant tout la prudence. Une bonne ambiance règne dans cet antre du duel aux poings. La sympathique équipe de vendeurs renseigne avec précision sur les marques, les modèles et les différences entre les articles. Il ne faut pas insister longtemps pour avoir une petite démonstration de la célèbre poire ou des pattes d'ours, et un petit cours sur les parties du corps que cela ne tardera pas à réveiller. Trois marques y sont largement représentées : Everlast, Fairtex et Reyes. La boutique est aussi distributeur exclusif sur Internet. Le prix d'une paire de gants varie de 25 à 170 € ; cuirs d'agneau ou de vaches cousus main et gants numérotés justifient les différences de prix. Petit conseil aux karaté kids, taekwondoïstes et judokas en herbe : consultez le catalogue en...
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  • Librairies
  • Canal Saint-Martin
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  • 5 sur 5 étoiles
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Chaque fois qu'on y passe, la rue des Vinaigriers semble un peu plus proprette, agrémentée de nouvelles petites boutiques mignonnes où l'on mange bio et où l'on « coworke » sur des grandes tables aux lignes suédoises. Heureusement, il y a Philippe le Libraire - déjà, voici un mec qui ne s'est pas cassé la tête pour trouver le nom de son magasin. Une vitrine qui déborde, des petits mots régulièrement écrits sur la porte et un espace bordélique comme une chambre d'ado (où l'on ne voit même plus le blanc des murs tant ils sont recouverts de posters et d'images en tous genres) caractérisent l'échoppe qui a ouvert en 2007 alors que Philippe, au chômage, s'inquiétait de voir ce quartier totalement délaissé par le neuvième art. Rapidement, la librairie a su trouver son ton et s'imposer parmi les plus ardents défenseurs d'une bande dessinée moderne et audacieuse – demandez à Misma, Icinori, Vincent Pianina ou Antony Huchette. Héritier de l'esprit Hara Kiri-Charlie Hebdo ou de Robert Crumb, Philippe organise son magasin comme le passionné qu'il est, n'hésitant pas à sortir du champ de la bande dessinée pour s'intéresser aussi à l'édition jeunesse, à la littérature, aux sciences humaines ou même à la musique. Le genre d'endroit dans lequel on aime aller et surtout retourner, régulièrement, pour se faire surprendre.
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  • Fromagers
  • Strasbourg-Saint-Denis
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  • 5 sur 5 étoiles
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Depuis 2015, les saisons rythment les étals de cette jolie échoppe qui se veut de proximité, tenue par un couple qui crèche dans la même rue bouillonnante (celle du Faubourg-Saint Denis). Laure Takahashi et Mathieu Vermorel, les Tic et Tac du cheese, ont été à bonne école, chez les super fromagers Martine Dubois et Rodolphe Le Meunier. Ici, les tourtereaux ne proposent que des produits fermiers et au lait cru, issus de méthodes traditionnelles, respectueuses du bien-être des animaux, notamment de la qualité de leur alimentation. Au total, près de 200 spécialités castées suite à un tour de France et des rencontres en Espagne, Italie et Suisse. Bravo ! L’affinage est réalisé sur place, dans une cave où les fromages vieillissent à 9 °C et 90 % d'humidité. Le bon cabas chez Taka ? Le sublime saint-nectaire au poivre sansho (38 €/kg), le gruyère à l’aspérule odorante (38,50 €/kg), en collaboration avec le sourceur Sylvain Grundlinger (Trouvailles & Terroirs), les chèvres en direct producteur comme ce Névé de la Ferme Bourguinat (6,80/kg) ou celui de la Ferme Chassevent (8,50 € pièce)… Sans oublier l’Azzurra, rarissime gorgonzola de chèvre (bêêê oui, ça existe) fabriqué avec amour par la fromagerie Lavialattea, en Lombardie (45,80 €/kg).
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  • Strasbourg-Saint-Denis
Un vent d’Inde souffle sur Strasbourg Saint-Denis et le Passage Brady ! Et pour cause, c’est ici qu’on retrouve la plus grande concentration de restaurants indiens de Paname – après le quartier La Chapelle. Dans la splendide verrière du 10e arrondissement, on vous conseille de faire un tour dans la géniale épicerie Velan, où shopper des épices soigneusement sourcées aux quatre coins du monde (y compris les plus difficiles à se procurer à Paname), des fleurs séchées comestibles, du riz, des shampooings et tout un tas de babioles bollywoodiennes. Autre adresse recommandable, le centre spécialisé en ayurveda (une médecine traditionnelle pas vraiment conventionnelle) et ce spa et salon de beauté voisin, Bakshi, idéal pour vous faire épiler au fil de coton ! N’oubliez pas que le Passage Brady continue également de l’autre côté du boulevard de Strasbourg, sauf qu’ici ça sera à l’air libre et sans verrière. Ce qui ne vous empêchera pas d’aller jeter un œil aux autres restaurants indiens qui complètent ce Little Indian Town, et choisir au mieux où déguster votre nan et poulet Tikka Massala du jour. Ils ont leur adresse Passage Brady :  - Beauté et bien-être : Angel Beauty Indian, Bakshi Paris, Coiffure Dove, New coiffure, Thulasi- Epicerie et artisanat : Velan- Restaurants : Jardin de l’Inde, Le Passage de Pondichéry, La Reine du Kashmir, Palais des Rajpout, Pooja Namo, Yasmin
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  • Musique
  • 10e arrondissement
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  • 5 sur 5 étoiles
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En sortant de chez Music Please, on se dit que oui, c’est ça, on devrait aller chez son disquaire comme on va chez un pote, tailler le bout de gras, écouter de la musique, détailler la déco et ramener un souvenir ou pas. Comme le veut le poncif, on passerait des heures à discuter avec Slimène, à refaire le monde (de la musique mais pas que). Sauf que voilà, ne le répétez pas à mon boss mais là j’y ai vraiment passé des heures. Depuis 2005, Music Please et son patron ont en effet eu le temps de se faire une (bonne) réputation dans le quartier, en témoigne le nombre de personnes passant juste dire bonjour – eh oui, il y avait déjà un disquaire dans le coin avant Ground Zero ! Aussi accueillante que bien achalandée, la boutique a tout pour plaire : du rock psyché au hip-hop old school, il y en a pour tous les palais dans des saveurs de qualité, en occase comme en neuf. La sélection reflète ainsi les goûts de son propriétaire, avec un souci constant, au-delà des styles, pour les albums bien faits et au format vinyle bien sûr. Ajoutez à ça des prix tout à fait raisonnables (« ici c’est pas une galerie d’art ») et vous tenez une adresse de choix pour venir vous faire plaisir avec quelques billets de 10. Et si vous ne vous êtes toujours pas décidé à lâcher le CD et autres formats compressés, pas de panique : Music Please vend du matériel hifi et en répare. Bref, un vrai disquaire de quartier, à l’ancienne, où la passion s’entend au quotidien.
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  • Fripes et vintage
  • 10e arrondissement
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Robert M. Smith
Robert M. Smith
Bienvenue chez Robert M. Smith, un espace de 90 m2 aux multiples facettes situé au-dessus de la très colorée rue Sainte-Marthe. Au premier abord, une devanture trouble ne laisse apparaître que deux ou trois néons et quelques vêtements suspendus. A priori rien qui présage une future dépendance. Et pourtant, en nous plongeant dans son univers en perpétuelle évolution, à la fois moderne et délicieusement rétro, ce bon vieux Robert finit forcément par séduire – et rendre accro. Une première salle majoritairement remplie de pièces de créateurs à prix atelier, dans laquelle vêtements et bijoux tendance flottent aux côtés de vieux vélos, chaises en formica (12 euros), et bibelots vintage rangés dans une étagère bleue pétrole (couple salière/poivrière à 3 euros, miroir en rotin à 10 euros, vase à 7 euros…). Il faut savoir que cet espace de la boutique est en partie sous-loué par différents créateurs, et change tous les mois. On arrive ensuite dans le salon, où vieux fauteuils club (150 euros), dessertes à pieds compas (25 euros) et vinyles de collection habillent la pièce, qui devient ainsi ultra douillette. Des prix plus qu’honnêtes pour des objets de qualité qui se font trop rares ou trop chers en brocante, et que Tonton Robert renouvelle en permanence, en tant que fou de chinage. Et ce n’est pas par hasard si l’on parle de salon : ici, en plus de pouvoir vous servir une part de gâteau fait maison ou un bon café, des ateliers et évènements en tous genres sont programmés : pièces...
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