Les 70 meilleures pochettes d'albums français

Pourquoi : Presque plus réputés aux Etats-Unis qu'en France, les Phoenix représentent un rock français sous forte influence anglo-saxonne. Pour le coup, les garçons savent composer des mélodies pop qui sonnent et se retiennent, alors on leur pardonne cette pochette un peu déjà-vu mais cool.

Pourquoi : C'est un artiste qui a réalisé la pochette du deuxième album des excellents Cheveu. Il s'agit d'une œuvre réalisée à partir d'étiquettes de produits de supermarché en promotion. Une idée qu'elle est bonne.

Pourquoi : Non contents d'être un très bon groupe de punk français, les Justin(e) aiment aussi le foot et n'hésitent pas à le faire savoir. Résultat, ces Nantais se fendent d'une photographie façon album Panini, on adore.

Pourquoi : Belle composition en noir et blanc du côté des rockers de Mustang, qui renouent avec la photo de groupe à l'ancienne. C'est classe, racé et rock'n'roll, comme leurs chansons.

Pourquoi : En France, faire du grunge c'est s'exposer à ne jamais sortir de l'underground, hélas. C'est l'histoire un peu triste des Last Bärons, excellent combo normand qui n'aura pas résisté aux difficultés dans un pays pas friand de rock burné. Restent deux albums, dont ce terrible 'Cheval de Troie' à la pochette mémorable.

Pourquoi : Après Yves Chaland, c'est au tour du dessinateur Martin Etienne de mettre la ligne claire (Hergé, Jacobs, Floc'h, etc.) à l'honneur sur un vinyle. La magnifique pop du groupe Aline s'accorde d'ailleurs très bien à cette esthétique épurée, douce.

Pourquoi : Superbe pochette du premier album de La Femme, signée Elzo Durt, artiste bruxellois sous influence du peintre Alfons Mucha. L'artiste est d'ailleurs un habitué des pochettes pour le label Born Bad, pour Cheveu ou Frustration entre autres.

Pourquoi : Les formidables Inspector Cluzo, rois du funk'n'roll et du hard rock seventies, sont tout entier contenus dans cette pochette. Portrait intime d'un paysan des Landes, leur mère patrie, elle ancre le groupe à la fois dans son terroir et l'humanité entière.

Pourquoi : Le label Born Bad a habitué ses fans à une exigence esthétique supérieure. La preuve encore avec la pochette du dernier disque des post-keupons de Frustration, réalisée par Baldo.

Pourquoi : Signé Gabin Rivoire, le dessin de 'Violence With Benefits' représente saint Charles Borromée avec un œil au beurre noir. Une manière de rappeler le lieu où le disque fut enregistré, une église, et de faire pénitence pour la bagarre qui valut aux frères Antoine et Nicolas Puaux une sentence de 150 heures de travaux d'intérêt général.