A Love Supreme
©Anne Van Aerschot
©Anne Van Aerschot

Que voir au théâtre en avril ?

Tous les spectacles à voir à Paris en avril 2017

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Le printemps pointe le bout de son nez et avec lui une nouvelle fournée de spectacles poétiques et drôles, complexes et fragiles. 

  • Danse
  • Contemporaine

Depuis cinq ans, Séquence Danse bat la cadence au Centquatre. Cinq années de chorégraphies enlevées, de danseurs exaltés et de spectateurs ravis. Cette année, comme les années précédentes, José-Manuel Gonçalvès invite la danse contemporaine à s'approprier les lieux et les spectateurs à prendre le pouls d'une discipline - sans vouloir faire de mauvais jeu de mot - sans cesse en mouvement. « Non pas un festival, mais un moment particulier au cœur de notre saison pour vous permette d'appréhender les multiples formes que revêt actuellement la danse, art du vivant par excellence », explique le directeur.  

Lorsque l'on parle de 'Love supreme' c'est évidemment à Coltrane que l'on pense. Un album mythique enregistré en décembre 1964, qu'Anne Teresa De Keersmaeker s'approprie en 2005 lors d'une collaboration avec le danseur et chorégraphe Salva Sanchis. Ensemble et à partir de la musique puissante de John Coltrane, ils imaginent une pièce courte pour quatre danseurs (dont Salva Sanchis lui-même). 

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Oubliez tout ce que vous savez sur peau d’âne… Inspirée du célèbre conte, cette adaptation folle et déjantée des metteurs en scène Sarah Fuentes et Jan Oliver Schroeder se situe entre le cabaret et Grand guignol. Elle s’inspire de la comédie, de la tragédie, du boulevard pour offrir un spectacle singulier qui tente de s’affranchir des étiquettes pour interroger la question du genre. « Fucking Happy End questionne le genre dans lequel on nous enferme. 

Le théâtre-musique de Lazare, cet auteur-metteur en scène-comédien touche à tout est imprégné des mots de la littérature et de l’oralité des arts de la rue. Ses textes savamment récités et souvent improvisés évoquent avec justesse et poésie une époque en souffrance. De retour sur scène avec ‘Sombre rivière’, le maestro de l’impro et ses acolytes questionnent, jouent et chantent notre temps : le passé et son histoire, l’instant et ses incertitudes, l’avenir et ses interrogations.

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L’heure est au kitch avec ce spectacle farfelu écrit par la folle compagnie du Zerep. Sur scène, trois comédiens (Sophie Lenoir, Marlène Saldana et Stéphane Roger) investissent un centre de remise en forme pour ego dévasté. On y retrouve une clientèle composée de personnages célèbres venus redorer leur réputation. Biopigs faisant référence directe aux biopics qui envahissent les grands écrans. 

En respect des dernières volontés de son chef spirituel, une communauté sectaire de jeunes adultes décide de se rendre en pèlerinage à Lourdes. Ville des visions et des guérisons, Lourdes est aussi le lieu où, en l’attente de la révélation, chacun peut y apprivoiser la mort. Le voyage présenté en temps réel se transforme peu à peu en épopée psychédélique au cours de laquelle les paroles se libèrent.

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Quel plaisir d’applaudir Brecht à La Colline. Surtout quand il s’agit de ‘Baal’, première pièce du dramaturge, écrite alors que l’Allemand n’avait que 20 ans. Une pièce de jeunesse dans laquelle il raconte la vie d’un jeune poète maudit (qui n’est pas sans rappeler le jeune Arthur Rimbaud). Un anti-héros sombre et provocateur, noyé dans les verres de schnaps. 

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