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Pierre Subleyras, Caron passant les ombres, vers 1735
© Jade Loncle pour Time Out Paris - Pierre Subleyras, Caron passant les ombres, vers 1735

Le derrière des œuvres : les plus beaux culs du Louvre

Écrit par
Lola Levent
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Le XVIe siècle avait-il ses propres Kim Kardashian ? L’arrière-train peut-il avoir une fonction tragique ? A qui appartenaient les plus belles chutes de reins du premier Empire ? On est rentrés au Louvre par la porte de derrière pour y dénicher des trésors nouveaux. Après tout, même dans le musée le plus célèbre de France, « on n’est jamais assis que sur son boule », comme dirait Booba.

Cornelis van Haarlem, Le Baptème du Christ, 1588

Contrairement à ce que le titre indique, la scène de baptême est reléguée à l’arrière plan du tableau, laissant le spectateur nez-à-nez avec le derrière imposant du personnage central. Sans doute le peintre avait-il pressenti le passage de l’ère chrétienne à celle des twerks. Aile Richelieu, 2e Etage, salle 13.

Cornelis van Haarlem, Le Baptème du Christ, 1588
© Jade Loncle pour Time Out Paris - Cornelis van Haarlem, Le Baptème du Christ, 1588

Pierre Puget, Milon de Crotone, 1671-1682

Puni pour son audace et son ubris, Milon, multiple champion des Jeux Olympiques est condamné à se faire dévorer. Le sculpteur de Louis XIV le représente au moment où le lion plante ses griffes dans ses cuisses… Et mord avec hargne le postérieur musclé de notre vainqueur déchu. Aïe ! Aile Richelieu, entresol, Cour Puget.

Pierre Puget, Milon de Crotone, 1671-1682
© Jade Loncle pour Time Out Paris - Pierre Puget, Milon de Crotone, 1671-1682

Jean-Auguste-Dominique Ingres, Le Bain turc, 1852-1859.

Dans ce tableau, Ingres replace au coeur d’un harem sa fameuse Baigneuse, qui pique immédiatement la curiosité du spectateur. Contrairement aux autres odalisques, la jeune fille semble nous ignorer parfaitement et nous offre du même coup une vue captivante sur son bas du dos. Aile Sully, 2e Etage, salle 60.

Jean-Auguste-Dominique Ingres, Le Bain turc, 1852-1859.
© Jade Loncle pour Time Out Paris - Jean-Auguste-Dominique Ingres, Le Bain turc, 1852-1859.

Pierre Subleyras, Caron passant les ombres, vers 1735

Si cette oeuvre respecte les poncifs de la peinture classique en alliant nudité et drapés, elle n’en demeure pas moins étonnante. Voilà Caron, dont le rôle est de transporter les âmes le long du Styx, cul nul, les fesses légèrement rosées par la chaleur environnante, en route pour les Enfers dans le plus simple appareil. Aile Sully, 2e Etage, salle 919.

Pierre Subleyras, Caron passant les ombres, vers 1735
© Jade Loncle pour Time Out Paris - Pierre Subleyras, Caron passant les ombres, vers 1735

Nicolaes Maes, La Baignade, vers 1655-1660

Bain de minuit apparemment bien arrosé, cette représentation attribuée à Maes laisse à voir plus de demi-lunes qu’il n’en faudrait pour éclairer ce moment d’égarement entre copains. Difficile de dire qui des garçons ou du peintre s’est le plus lâché, mais l’impression de déjà-vu, elle, est bien réelle… Aile Richelieu, 2e Etage, salle 845.

Nicolaes Maes, La Baignade, vers 1655-1660
© Jade Loncle pour Time Out Paris - Nicolaes Maes, La Baignade, vers 1655-1660

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