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On a goûté les meilleurs œufs mayo du monde !

Et c'était à Paris évidemment. Le 14 novembre, la Grande Brasserie est devenue le 4e restaurant champion d’œuf mayonnaise.

Antoine Besse
Écrit par
Antoine Besse
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Les voilà, les champions. Ceux qui ont mis la concurrence à plat durant le concours du meilleur œuf mayo (du monde !) qui a eu lieu lundi 14 novembre 2022 à Ground Control. Trois demi-œufs (bio) cuits à cœur, chapeautés d’un édredon de mayo impeccablement moutardée et lovés sur un matelas de céleri rémoulade. Un délice minimal, une madeleine lipidineuse qui donne un malaise vagal aux nutritionnistes mais dont on sauce frénétiquement les derniers vestiges. Le titre est mérité… Et l’effet bœuf de l’œuf immédiat. « On en a servi plus de 20 hier soir ! » Grégoire Simon, chef de la Grande Brasserie, à peine couronné, croule sous les demandes des chalands et l’Insta du restaurant explose les compteurs.

« Quand j’ai vu ce concours, je me suis dit tout de suite qu’il fallait qu’on y participe. C’est un classique de la brasserie, à la carte depuis le début », explique Adrien Spanu, le taulier de la Grande Brasserie qui se demande encore où il va suspendre le beau diplôme que l’Association de la sauvegarde de l’œuf mayo (Asom) va lui adresser.

Cette association créée en 1999 par feu Claude Lebey, fondateur du guide homonyme, a vécu une deuxième jeunesse après sa reprise par un quatuor de bons vivants, Sébastien Mayol, Pierre-Yves Chupin, Gwilherm de Cerval et Vincent Brenot. Ce classique des bistrots franchouilles, en perte de vitesse au tournant du millénaire, retrouve des couleurs avec ce concours lancé en 2018, certes pro mais qui ne se prend pas au sérieux (cette année, un sosie de Johnny, l’idole des jaunes ?, clôturait la cérémonie). En 2021, l’œuf mayo du Bouillon Pigalle (champion 2019) pointait à la 5e place des plats les plus commandés dans le monde sur Deliveroo !

Mais attention, un œuf mayo, ça ne s’improvise pas « Pour le concours, on a retravaillé la finesse de la rémoulade, l’équilibre avec la mayonnaise, sa tenue, le grammage de la moutarde, liste le jeune chef. Il n’y a que notre temps de cuisson qu’on a conservé. » Pour Adrien Spanu, la recette du succès tient en deux mots : simplicité et précision. « On ne voulait pas de fioriture trop compliquée, d’ingrédient bizarre. Comme le reste de la carte de la Grande Brasserie, on est resté sur une proposition très classique mais faite avec justesse. » Vous avez jusqu'à novembre 2023 pour goûter ces champions (13 € à la carte) car comme pour Miss France, on ne peut pas remettre son titre en jeu.

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