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Paris, capitale européenne des mômes ? Selon l’ONG Clean Cities Campaign, Paris est désormais la ville européenne la plus adaptée aux enfants. Une distinction symbolique, certes, mais qui s’appuie sur des politiques concrètes et un changement de cap visible à hauteur d’enfant.
À commencer par la voirie, où la ville a amorcé une reconquête progressive des abords scolaires : 220 “rues aux écoles” ont été piétonnisées, le 30 km/h est devenu la norme, et les pistes cyclables s’allongent, suivant l’essor du vélo dans la capitale.
Mais la ville ne s’arrête pas au bout du trottoir. Paris végétalise ses cours d’école – 131 cours dites “oasis” ont déjà vu le jour — et multiplie les dispositifs en faveur des familles : transports gratuits, activités périscolaires financées, fournitures scolaires distribuées dès le CP, repas 100 % bio en crèche, et une tarification sociale de la cantine qui débute à 13 centimes pour les foyers les plus précaires.
Côté pédagogie, la ville fait le pari de l’innovation. École en plein air dans plus de vingt établissements, Académie des langues dans six, Tumo pour initier aux métiers du numérique, Académie du Climat pour penser la transition… et bientôt, une école flottante à bord du Fluctuat.
Et quand sonnent les vacances, l’effort se poursuit : 20 000 enfants accueillis dans 400 centres de loisirs, 600 participants à des séjours hors de la capitale. Toute l’année, musées, bibliothèques et ludothèques leur ouvrent grand les portes. Paris ville musée ? Non, Paris ville d’enfance.