Pendant trois jours, le festival MOFO présente le meilleur des scènes alternatives à Saint-Ouen

À Saint-Ouen, juste derrière la tribune Rino Della Negra du stade Bauer, l’un des festivals majeurs des marges musicales revient aboyer en chœur dans son fief de Mains d’Œuvres. Le MOFO, “un festival d’excité.e.s ”, dépliera sa 19e édition du 6 au 8 février 2025, avec une déloc à la Station pour un after supersonique. Comme tous les ans, on viendra prendre un shot de liberté musicale servi par des artistes pas fâchés avec les expérimentations sonores qui questionnent le corps et l’esprit. 

La découverte comme credo

Si le credo du MOFO est la découverte, voici tout de même quelques points de repère. Par exemple, aucun doute que le passage du groupe Gyeongsu devrait rameuter du monde, eux dont les titres post-pop ultra bien ourlés dégagent un entêtant fumet de reviens-y. On a aussi bien envie d’entendre la tumulteuse pop électronique de Tryphème, d’être caressés par les perles électroniques éthérées du Parisien bdstf, ou de voir ce que donnera le concert d’Userband, aux lancinants (et aguichants) morceaux rock.

Un after de haut vol

Et comme l’an dernier, tout ça se terminera à la Station avec une prog de haut vol. A voir absolument : le live d’Almond Butyl, moitié d’Agar Agar, dont l’album Natural Idol est un enchaînement d’addictif de titres mi-dance, mi-ambient passé dans une cartouche de Megadrive. Autre moment aguichant : ce back-to-back entre Brodinski et Mystique qui devrait faire convoler sonorités caribéennes et hip-hop. Il ne reste quasi plus de préventes (pour le MOFO non plus d’ailleurs) mais quelques places seront vendues à l’entrée de la Station. Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour éviter un FOMO.

Quand ? du jeudi 6 au samedi 8 février 2025.
Où ? Mains d’Œuvres, 1 rue Charles-Garnier, 93400 Saint-Ouen. La Station, 29 avenue de la Porte-d’Aubervilliers, Paris 18e.
Combien ? 12-20 euros par soir.