Actualités

Trois questions à Hyacinthe Lescoët, nouveau co-taulier du Little Red Door

Surprise ! Le bar à cocktail de Paris le plus connu au monde change de tête !

Antoine Besse
Écrit par
Antoine Besse
Journallste
Little Red Door
© Aron Farkas
Publicité

Figurez-vous que le monde du shaker parisien n’aime pas être secoué ! La preuve : la faillite du célébrissime Little Red Door (suite à un cas assez prononcé de pudeur fiscale) aurait dû être un séisme, mais finalement, elle s’est faite dans un silence d’église. Exit Timothée Prangé, le fondateur, les figures historiques Alex Francis et Barney O’Kane ont quitté le navire (ils sont allés faire la carte du printemps au Mandarin Oriental), et un tribunal a nommé les nouveaux repreneurs : Hugo Gallou et Hyacinthe Lescoët du Cambridge Public House ! Ce dernier nous explique ce qu’on peut attendre de nouveau derrière la petite porte rouge.

Comment est venue l’idée de reprendre le Little Red Door ?

A la base, on n’avait pas du tout comme projet d’ouvrir un second bar ! Mais on a appris le redressement judiciaire du Little Red Door et la recherche d’un repreneur. On s’est dit que c’était une marque forte et reconnue et que ça aurait été dommage qu’elle aille se dissoudre un grand groupe. La décision est tombée le 14 juin et on a rouvert le 1er juillet. Ça a été très rapide !

Que boit-on en ce moment au Little Red Door ?

La nouvelle carte a été faite dans une volonté de continuité avec les équipes précédentes qui ont beaucoup travaillé avec les producteurs dans une philosophie “de la ferme au verre”. Le principe de ce nouveau menu est le miroir déformant : on propose un classique des cocktails, et en regard, une version 100 % française avec des produits peu connus. Ainsi, en face de la Margarita, il va y avoir une Pêche Marguerite avec de l’armagnac infusé à l’immortelle, de la pêche lacto-fermentée, du calvados et de la fine de Bourgogne. Et le Manhattan devient un verre avec de l’armagnac infusé à la cerise, du banyuls, de la vieille prune de Souillac et du guignolet !

Que peut-on attendre du nouveau LRD ?

On veut garder ce mélange d’esprit “craft”, très proche des produits dans les verres, et d’ambiance luxe dans la salle. Avec sa clientèle internationale, le LRD, c’est presque un bar d’hôtel sans hôtel au-dessus ! Pour l’instant, on ne va rien changer à l’apparence. Derrière le comptoir arrive Oliver Eardley passé par le Savoy. Cette période de transition va durer jusqu’à l’hiver et là, on va faire des travaux pour un bar plus à notre image !

Où ? Little Red Door 60 rue Charlot, Paris 3e
Quand ? Tous les jours de 17h à 1h



À la une

    Publicité