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IconoMania

  • Art, Art vidéo
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Time Out dit

3 sur 5 étoiles

La première exposition du MAIF Social Club, nouveau lieu pluridisciplinaire du Marais, fait dans la prévention digitale.

Dans ce monde-image où notre regard se trouve en permanence cerné par les écrans et l’illustration fantasmée de notre quotidien, difficile de discerner le vrai du faux. L’exposition ‘IconoMania’ propose ainsi d’explorer la représentation subliminale et d’autres manipulations mentales par le biais de la publicité, de nos smartphones et des nombreux supports numériques qui nous environnent.

Seize artistes, trois parties et une impression de déjà-vu

Le voyage s’articule en trois temps, trois escales abordant le traitement de l’image, sa reproduction voire sa transformation et enfin sa dimension illusionniste au travers des créations numériques et technologiques de seize artistes. Entre les selfies de drones du collectif IOCOSE – où la vanité humaine et l’individualisme contaminent même les engins –, les ‘Copies non-conformes’ imprimées en 3D de Cécile Babiole – lignes d’écriture punitives se déformant au fur et à mesure de notre fatigue écolière –, les Méta Cités de Miguel Chevalier – villes géométriques artificielles où se télescopent les époques et les architectures – ou encore les tracés fœtaux de Jeremy Wood – effectués à l’aide d’un GPS –, le visiteur interroge et éprouve, de manière succincte et parfois hasardeuse il est vrai, son rapport de l’image et les possibilités infinies de l’œuvre digitale. 

L’expérimentation, telle est d’ailleurs la principale réussite d’‘IconoMania’. Que ce soit avec le jeu vidéo de surveillance ‘Vigilance’ de Martin le Chevallier, le dialogue homme/machine engendré par le ‘All Over’ de Samuel Bianchini ou l’installation végétale et sonore du duo français Scenocosme – dont la symphonie organique obtenue en caressant ses feuilles a résonné cet été sur les Docks pour l’exposition PLAY ! –, l’accent est mis sur l’interaction des visiteurs avec les œuvres. Idéal pour captiver les plus jeunes, public ciblé car de plus en plus connecté.

Enfin, si 'IconoMania' est une exposition à côté de laquelle il vaut mieux ne pas passer, c’est aussi parce qu’elle constitue une séance de rattrapage des événements artistiques ayant eu lieu dans la capitale ces deux dernières années. Ainsi, outre « l’Akousmaflore » précédemment citée, les portraits de codes génétiques de Charles Sandison rappellent les spectres de Malte Martin croisé à la Gaité Lyrique dans l’expo estivale ‘Extra Fantômes’.

Alors, pour se remettre à jour culturellement parlant, c’est par ici. Et en plus, c’est gratuit !

Vous recherchez d'autres expos pour les petiots, plus d'expos gratuites ou simplement les meilleures expositions de Paris - dont fait partie 'Iconomania' - ? Suivez notre guide !

Écrit par
Clotilde Gaillard

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Prix
entrée libre
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