Imaginez-vous bourlinguer et tomber simultanément sur des œuvres de M. Chat, Lek & Sowat, Kraken et Miss.Tic. Alors non, il ne s’agit pas de la rue la plus arty de Paname mais bien des noms présents lors de la prochaine Urban Art Fair, la foire réunissant les acteurs majeurs de l’art urbain sous la halle du Carreau du Temple, du 13 au 16 avril. Fadas de graff(a), notez bien la date !
Une fois de plus, l’Urban Art Fair démontre que la rue n’est pas le seul terrain d’expression des artistes affiliés au mouvement et que, oui, on peut associer art de rue et galerie huppée. Fort d’un comité scientifique exigeant (la galeriste Magda Danysz, le fondateur de Fluctuart Nicolas Laugero Lasserre ou le commissaire-priseur spécialisé en urban art chez ArtCurial, Arnaud Oliveux), l’Urban Art Fair réunit 36 galeries et une centaine d’artistes français et internationaux qui ont fait et continuent d’écrire l’histoire du street art.
Le mot-clé ? “Solo shows”, avec une vingtaine pour cette édition. Côté blazes, que du lourd : Invader, Jef Aérosol, JonOne, Miss Van… En plus d’être présents sur les stands, certains s’échappent sur les murs du Carreau du Temple. C’est le cas de Lek & Sowat, chargés de pimper la façade du monument parisien, mais aussi d’Astro, des Monkey Bird ou d’Andrea Ravo Mattoni, qui proposent des œuvres in situ à découvrir tout au long de la visite. Et si vraiment, il vous est impossible de concevoir l’art urbain en galerie, l’événement prévoit un Hors les murs et confie à l’artiste Inigo Sesma le soin de s’approprier le célèbre M.U.R Oberkampf le temps de l’événement. Rassuré ?
