Bienvenue dans le club mythique et déglingué qui a sacralisé le Marais dans les années 1980, et qui a vu bourlinguer en son sein les Nicholson, Warhol et autre Saint Laurent… Si le lieu a bien évolué en trente piges, pas de quoi ressasser le leitmotiv « c’était mieux avant » : Jean-Pierre Marois, producteur du Babel d’Iñárritu, a renoué avec les années paillettes en remettant un bon coup de défibrillateur à ce temple de la nuit parisienne.
Au sous-sol, le club et son fameux dancefloor à damier noir et blanc de Stark accueille toujours (à condition de passer le grand monsieur à l’entrée) ses soirées moites avec tout le gratin des dragueurs de plans « in ». Sur scène ? Une programmation qui pousse à fond le curseur de l’éclectisme, allant de Yasiin Bey au label franco-japonais Kitsuné. Et pour la soif ? Un bar en pierre de lave qui balance des cocktails plus que corrects (pour du haut niveau, on vous conseille le Roxo à l’étage).
Et surtout, on y trouve toujours l’envie de prolonger une tradition issue de ses premiers balbutiements en 1885 : celle de boxer dans la catégorie des thermes privés grâce à ce bain accessible en journée (et en peignoir) quand on est résident. Ou en soirée par la boîte de nuit pour les autres, avec les désormais mythiques soirées Super Pool Party.