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Musée d’Art Moderne de Paris

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Musée d'art moderne
© Raphael Chipaut
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Time Out dit

Refait en 2017, le musée d'Art moderne déballe une collection de 15 000 œuvres issues des avant-gardes historiques

Posté dans l’aile est du Palais de Tokyo, construit en 1937 à l’occasion de l’Exposition internationale des arts et techniques, le musée d’Art moderne recèle depuis 1961 une dense collection de 15 000 œuvres issues des avant-gardes historiques. Dans un espace rénové en 2019, mettant particulièrement en valeur les deux mezzanines avec vue, on retrouve une ribambelle d'artistes fauves, cubistes (plutôt de l'école Delaunay que Braque et Picasso), post-cubistes, orphiques et membres de l’Ecole de Paris.

Côté noms, le casting prend des allures de film à gros budget, entre Delaunay, Léger, Matisse, Georges Rouault, Chaïm Soutine ou Kees van Dongen. L’ensemble, éclectique, est couronné par les coqueluches indéfectibles de l’établissement : La Danse de Matisse et la Fée Electricité de Raoul Duffy, ses 600 mètres carrés de toile, la plus grande œuvre jamais réalisée par l'artiste. Pour info, la collection permanente est accessible gratuitement tout au long de l'année. Oui oui.

D’autres salles partagent leur programmation entre les collections d’art contemporain et la présentation d’expositions temporaires (Jean-Michel Basquiat, Hans Hartung, Marc Desgrandchamps). Au sous-sol, un espace de projection et une salle réservée à Christian Boltanski ont ouvert au public dans les années 2000.

Écrit par
Tania Brimson

Infos

Adresse
10 avenue du Président Wilson
Paris
75016
Transport
Métro : Alma-Marceau
Prix
Entrée libre aux collections permanentes, de 5 à 12 euros pour les expositions temporaires
Heures d'ouverture
Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h. Nocturne les jeudis jusqu’à 21h30 pour les expositions temporaires.
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Programme

Anna-Eva Bergman. Voyage vers l'intérieur

  • 4 sur 5 étoiles

Elle a trop longtemps été connue comme la femme d’Hans Hartung ou pour sa Fondation à Antibes, dont le nom est accolé à celui de son amant d’antan. Alléluia : on peut compter sur le temps pour faire sortir les épouses de l’ombre, preuve en est avec cette maousse rétrospective dédiée à Anna-Eva Bergman au musée d’Art moderne, qui expose plus de 300 œuvres de l’artiste sur ses cimaises, dont certaines n’ont jamais été montrées au public. Ce projet ambitieux réalisé main dans la main avec la Fondation Hartung-Bergman et le Nasjonalmuseet d’Oslo met un coup de projo sur les qualités matérielles du travail de Bergman et le génie qui s’exprime dans des grands formats incroyables.  Passionnée par le nombre d’or, Bergman utilise les maths pour produire des toiles abstraites – qui rappellent un peu celles de Kandinsky – et imagine des paysages célébrant la nature d’une façon inédite. Les montagnes de Norvège et la mer Méditerranée, que la peintre connaît bien, l’inspirent et prennent forme sous son pinceau dans des compositions tout sauf figuratives : il suffit d’une ligne, d’une forme, d’un élément pour nous faire voyager dans toute l’Europe. Une grande place est également accordée à la couleur et notamment au métal, que la créatrice utilise dans sa peinture dès les années 1940. Feuilles d’or, d'aluminium ou de cuivre viennent illuminer ses compositions, jouant aussi bien avec la matière qu’avec les éclairages.  Une profondeur supplémentaire qui contraste avec la scénographie du MAM,

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